« L’obsession de l’opposition politique de s’accaparer du Pouvoir ne se donne plus de limite vraisemblablement », selon un des parents d’un élève qui va aux examens officiels de neuvième année débutant ce lundi 24 juin.
Des leaders de l’opposition dit démocratique et alliés entendent barrer la route à plus de 200 milles enfants, répartis sur tout le territoire national, qui vont subir leurs premières épreuves officielles à partir de ce lundi 24 juin 2019.
Participant à l’émission « Ranmase » de radio Caraïbes ce samedi 22 juin, Me André Michel, le porte-parole du Secteur dit Démocratique, demande à ses partisans de ne pas lâcher prise et de se tenir derrière leurs barricades jusqu’au départ du Président Jovenel Moïse.
Dans ses interventions, il a déclaré: « Les élèves sont là. Ils pourront toujours subir leurs examens après le départ de Jovenel Moïse. Vous devez continuer à occuper le macadam afin de prouver à Jovenel Moïse qu’il ne dirige rien en conséquence il doit remettre la clés du Palais national. »
D’autres panélistes tels: Desras Simon Dieuseul, ancien Président du Sénat, épinglé dans le rapport de la Cour des Comptes sur l’utilisation du fonds PetroCaribe et Camille Chalmers, un économiste qui se positionne apparemment depuis toujours du côté des plus vulnérables, abondent dans le même sens.
Pour sa part, Jean-Charles Moïse, ancien candidat à la présidence, annonce deux jours de manifestation pour ce dimanche 23 et lundi 24 juin dates correspondant à la veille et le jour-j du déroulement de ces examens. Le leader du Parti « Pitit Dessalines » avance: « La mobilisation doit continuer jusqu’au bout. Jovenel Moïse ne peut pas garantir la sécurité dans le pays. Il est préférable que les parents gardent leur enfants chez eux pour éviter le pire. L’essentiel aujourd’hui est le départ de Jovenel Moïse ».
À noter que cette position ne fait pas l’unanimité au sein de la grande famille de l’opposition politique. Dimitri Vorbe et Réginald Boulos, deux entrepreneurs qui sont en opposition ouverte avec le Président Jovenel Moïse et qui, dit-on, financent les manifestations anti-Jovenel, ont posté des tweets pour demander une trêve pendant la période des examens officiels.
Fred Chéry