Les leaders de l’opposition politique radicale (Schiller Louidor, André Michel, Nenel Cassy, etc.) semblent déterminer à imposer la transition comme une règle et l’élection comme une exception au pays. Ce, au plus grand mépris des prescrits démocratiques et constitutionnels.
Après avoir tout fomenté pour aboutir à l’annulation de la présidentielle en 2015 et pour faufiler Jocelerme Privert à la présidence provisoire, ces politiciens véreux retournent à la charge. Cette fois, ils se servent comme artifice, le fameux article 134.2 de la Constitution amendée pour, encore une fois, reconquérir le pouvoir sans passer par les élections. Mais c’est sans compter. Car Jocelerme Privert a-t-il été élu par l’Assemblée nationale pour compléter le mandat du président d’alors Michel Martelly ou pour annuler et réorganiser l’élection présidentielle comme il l’avait fait le 20 novembre 2016 ? À ces fossoyeurs de la Patrie de tirer leur propre conclusion.
les articles 149 et 149.1 alinéa 1 de cette même Constitution amendée ont chassé toutes ambiguïtés.
« Dans le cas où la vacance se produit à partir de la quatrième année du mandat présidentiel, l’Assemblée Nationale se réunit d’office dans les soixante (60) jours qui suivent la vacance pour élire un nouveau Président Provisoire de la République pour le temps qui reste à courir.
L’article 149.1 se lit désormais comme suit :
Ce Président est réputé avoir complété un mandat présidentiel. »
L’opposition radicale a une peur bleue de l’élection
Les trois pierres angulaires (twa wòch dife) de l’opposition politique radicale ne lui permettront jamais d’obtenir le pouvoir à partir des élections. Elles ne peuvent qu’aider à renverser le pouvoir (Chavire chodyè a). En effet, ils répondent aux noms de :
-Déstabilisation du pays ;
– Diffamation ;
-Destruction des biens publics.
Tandis que la population les réprouve et attend toujours ses auteurs au carrefour des Urnes pour les sanctionner massivement avec leur bulletin de vote. La présidentielle de 2016 peut en témoigner.
Après avoir déclenché le fameux mouvement Pays lock qui ont occasionné plus de trois mois de mis à l’arrêt de toutes les activités du pays par une violence féroce et inouïe; après avoir badigeonné l’enceinte du Parlement de matière fécale,le saccager, le vandaliser, le ridiculiser ; après avoir imposé la violence au Parlement pour empêcher, entre autre, la République de se doter d’un Premier ministre, de bénéficier le prêt du gouvernement de Taïwan pour la concrétisation de l’énergie électrique 24/24, cette opposition extrémiste qui ne tient qu’à ses petits intérêts sait pertinemment qu’elle est définitivement tombée en disgrâce face à la grande majorité de la population.
De ce fait, pour se refaire une santé politique et économique, ces politicards toujours unis pour la transition mais divisés à chaque élection, veulent outrepasser la vindicte populaire et s’emparer du pouvoir.
Jean-Carl Leroy
Citoyen engagé