À l’issue d’une réunion de haut niveau du Groupe de Soutien à la Force (GSF) pour Haïti, tenue le 9 décembre 2025 à la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York, le gouvernement haïtien a salué une dynamique internationale jugée renforcée en faveur de la stabilisation du pays. Cette rencontre, présidée par le Canada et appuyée par les États-Unis, a réuni plusieurs États partenaires engagés dans la réponse à la crise sécuritaire haïtienne.
Selon le communiqué de la Primature, les participants se sont réunis autour d’« un objectif commun : apporter une réponse décisive et robuste à l’insécurité qui menace la souveraineté et l’avenir d’Haïti ». Ils ont réaffirmé que la mission du GSF demeure « essentielle pour restaurer l’autorité légitime de l’État, sécuriser le territoire et créer les conditions indispensables à un retour durable à l’ordre constitutionnel ».
Les autorités haïtiennes font état d’un « élan sans précédent », marqué par l’annonce de contributions significatives de plusieurs pays, notamment en personnels spécialisés, en capacités opérationnelles et en appui financier. Ces engagements, précise le communiqué, témoignent « de la reconnaissance du caractère urgent et existentiel de la crise sécuritaire haïtienne » ainsi que de la confiance accordée à la feuille de route du gouvernement.
La réunion a également mis en évidence le lien étroit entre sécurité et processus démocratique. Les intervenants ont souligné que « la lutte contre l’insécurité et la restauration de la sécurité publique constituent un préalable absolu à la tenue d’élections libres, crédibles et inclusives ». Le succès du GSF est ainsi présenté comme une condition déterminante pour permettre l’organisation du scrutin.
Le gouvernement, sous la conduite du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, « salue cette solidarité internationale massive ». Selon la note officielle, le déplacement du chef du gouvernement a contribué à consolider « une coalition unie » visant à appuyer la Police nationale d’Haïti et à « libérer le pays de l’emprise des gangs ».
Le Premier ministre a réaffirmé sa « détermination totale à travailler avec l’ensemble des partenaires internationaux », estimant que « le rétablissement de la sécurité ouvrira les conditions politiques nécessaires à la tenue d’élections et à l’avènement d’une gouvernance stable et légitime ».
Frantz Jean-Louis

