Il a fallu la résiliation du contrat entre les autorités de l’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladies et Maternité (OFATMA) qui offre sa séance de dialyse à 6000 gourdes à ses assurés et le centre de dialyse: Institut National de Néphrologie du Docteur Jean Hénold Buteau qui le fait entre 215 à 225 dollars US pour découvrir cette différence exponentielle en terme de coût. Et surtout le dessous de ce politicien toujours calme et froid et qui trouve toujours de belle théorie pour défendre les plus vulnérables mais nettement différent dans la pratique.
Dans des correspondances adressées à l’Alliance Dialysis Center SA et au centre du Dr Jean Hénold Buteau, le Coordonnateur National de l’Assurance Maladie (CONAM/OFATMA), Dr Lesly Pierre Paul, avise que l’OFATMA sursoit au partenariat qu’il entreprenait avec ces prestataires qui prenaient en charge les assurés ayant souffert d’insuffisance rénale.
Selon les explications du Dr Pierre Paul, le coût est exagéré par rapport à celui dont dispose les centres de dialyse de l’OFATMA et affirme qu’ils avaient proposé aux prestataires de s’aligner avec les prix de l’institution, mais ces derniers ont refusé.
Dans un article publié dans les colonnes du journal « Le Nouvelliste » la semaine écoulée, le Dr Jean Hénold Buteau, un des responsables du parti politique ACAO, mécontent par le fait d’étaler les détails de son contrat de services et surtout d’y mettre un terme, passe à l’offensive en se demandant entre autres s’il serait en train de subir des représailles dont on ne veut pas dévoiler les mobiles. Une question qui est toujours au bout des lèvres de tous les politiciens une fois que leurs intérêts personnels sont remis en question, sans toutefois avoir la capacité de voir le bien-fondé d’une telle décision prise au profit de l’intérêt de la collectivité.
D’après le Directeur Général de l’OFATMA, Dr Agabus Joseph, grâce aux efforts du Président de la République, Jovenel Moïse, maintenant l’institution a la capacité d’accueillir tous les assurés requérant le service de dialyse à Cité militaire. Il a en outre précisé que 7 machines de dialyse y fonctionnent 24/24.
À rappeler que l’OFATMA dispose également d’un centre de dialyse au Cap-Haïtien et d’un autre dans la ville des Cayes il y a environ deux ans.
Fred Chéry