Le Sénateur Jacques Sauveur Jean dénonce son collègue Saurel Jacinthe qui, au lieu de lui payer 250 000 gourdes de riz achetés à crédit depuis tantôt neuf mois, prend à chaque fois un malin plaisir à lui gronder avec sa voix rauque qu’on lui reconnaît en lui écarquillant ses gros yeux.
Cette révélation scandaleuse a été faite dans la matinée de ce mardi 24 septembre 2019 sur les ondes de Caraïbes FM dans le journal « Premye Okazyon ».
Choqué par l’introduction de cette révélation, l’élu de la Grand’Anse, croyant que la radio ne dispose pas de bande sonore, illico a appelé en direct sur les ondes de la station pour faire la leçon au journaliste vedette de l’émission, Roberde Céliné (BOB C), qui a annoncé la nouvelle. Au grand dam de l’Honorable Sénateur, c’est la voix de son vendeur, Jacques Sauveur Jean, qui a développé cette étonnante information.
En guise de défense, l’ancien député de la Circonscription de Moron-Chambellan demande au journaliste de contacter son collègue Sénateur Joseph Lambert autour de ce dossier. De plus, il reproche au Sénateur accusateur de lui avoir permis d’habiter pendant plus de deux ans et demi à la maison de sa fille.
En réaction, Jacques Sauveur Jean, stupéfait, rejette d’un revers de main la reproche du Sénateur. Il dit avoir payé régulièrement la maison en question. En outre, le natif de Ferrier en a profité pour dénoncer des invectives et des menaces de mort dont il est l’objet depuis après les déclarations fracassantes de Saurel Jacinthe concernant cette affaire de distribution de 100 000 $ US pour la ratification du Premier ministre nommé, Fritz William Michel. Le chanteur-Sénateur s’en est pris à son tour à Saurel Jacinthe qui, dit-il, peut vendre son vote à n’importe quel prix, même à crédit
De son côté, Joseph Lambert intervient pour tenter de calmer le jeu. Il reconnaît que lui et le Sénateur Jacinthe avaient acheté réellement le riz à crédit au moment où il était Président du Sénat de la République. Il avait payé son dû de sa poche. Cependant, en ce qui concerne la dette de son collègue, c’est le Bureau du Sénat qui devait s’en occuper.
Une explication qui paraît très confuse si ce n’est que pour laver son collègue Saurel Jacinthe, tout comme lui, à peine rentré dans le royaume de l’opposition politique pour devenir blanc comme la neige.
Frédo Pierre