La décision du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ariel Henry de demander à la communauté internationale l’intervention d’une force étrangère pour combattre les gangs sur le sol haïtien dans le cadre d’une mission humanitaire continue de soulever des réactions plutôt contraires tant parmi des personnalités de la société civile et que de la classe politique.
Environ une semaine après avoir lancé la sonnette d’alarme à l’endroit de la communauté internationale concernant cette crise de sécurité que connaît actuellement le pays, l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe réitère son soutien à la venue d’une Force internationale Antigang en vue d’accompagner la Police nationale et l’armée, mais rejette toute l’idée d’une intervention militaire étrangère sur le sol national.
« Le SEUL MOYEN de gagner le #URBAN #GUERRILLA #WAR contre les 200 gangs contrôlant 75% de Port-au-Prince est de faire appel à une force internationale spéciale #ANTI #GANG hautement entraînée et bien équipée pour combattre À CÔTÉ de la Police/Armée pour ÉLIMINER conjointement les gangs », a suggéré l’ancien chef de gouvernement (2012-2014).
Par ailleurs, dans un message précédemment publié sur Tweeter, Laurent Lamothe a rejeté toute idée d’une occupation militaire étrangère sur le sol national : « 77 Fois Non! Nous ne sommes pas d’accord à une occupation MILITAIRE sur la terre de la Mère la Liberté ! », s’est-il opposé.
Jean-Samson Étienne