La grève qui paralyse la Direction Générale des Impôts (DGI) depuis le 23 septembre 2024 pourrait bientôt trouver une issue. Ce lundi 7 octobre, la ministre de l’Économie et des Finances, Ketleen Florestal, a rencontré les représentants des employés grévistes dans l’espoir de mettre fin à ce mouvement. Durant cette réunion, les grévistes ont fait part de leurs revendications principales : un ajustement salarial, une augmentation des montants sur leurs cartes de débit, ainsi que des primes de risque.
Bien que les discussions aient été jugées constructives, aucune solution concrète n’a encore été proposée. Néanmoins, la ministre a assuré que les négociations se poursuivront. À sa sortie des locaux de la DGI, situés sur l’avenue Christophe, elle a été accueillie par les slogans des employés, scandant : « Nous exigeons les mêmes traitements que ceux dont bénéficient les employés du ministère des Finances. » Ces derniers sont déterminés à maintenir la pression jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Alors que la grève entame sa troisième semaine, elle continue de paralyser l’ensemble des bureaux de la DGI à travers le pays, empêchant ainsi les contribuables d’accéder aux services fiscaux. Un employé gréviste, ayant requis l’anonymat, a confirmé que les services ne reprendront pas tant que leurs demandes, en particulier concernant l’ajustement salarial, ne seront pas satisfaites. « Aucun service ne sera fonctionnel tant que notre salaire et la carte de débit ne seront pas augmentés », a-t-il précisé.
Parmi les nouvelles revendications, s’ajoute révocation du directeur général de la DGI, Emmanuel Casséus, qu’ils accusent de ne pas les soutenir dans leur démarche. Toutefois, cette exigence ne fait pas l’unanimité au sein du mouvement. Certains employés estiment que cette demande est motivée par des intentions cachées, visant à prendre le contrôle du poste de directeur général.
L’avenir de ce mouvement repose maintenant sur les négociations entre la ministre Florestal et les grévistes. Pendant ce temps, la population attend la reprise des services. Les employés, quant à eux, continuent de se mobiliser quotidiennement sur leurs lieux de travail, maintenant la pression sur les autorités et exigeant une réponse rapide et satisfaisante à leurs revendications.
Frantz Jean-Louis