Des milliers d’opposants ont gagné les rues de Tegucigalpa pour exiger le départ du Président de la République, Juan Orlando Hernandez.
Ce mardi 6 août 2019, le pavé a été rempli de protestataires pour réclamer le départ du Président de la République, soupçonné d’avoir reçu de pot-de-vin des mains des narcotrafiquants pour financer sa campagne, lors de l’élection présidentielle de 2017.
Qualifié de dictateur, le Président risque de subir nombreux jours de protestations durant son mandat à cause de son illégitimité et aux diverses critiques portées contre lui.
Certains partis d’opposition affirment que le Président Hernandez a été élu en novembre 2017 suite une élection dite truquée et soutenue par les États-Unis.
Beaucoup de professionnels (médecins et enseignants) soutenus par les étudiants et de nombreux habitants étaient déjà à l’origine, en juin dernier, d’une mobilisation contre deux décrets gouvernementaux qui, selon eux, privatisent la santé et l’éducation.
L’arrestation en novembre de Tony Hernandez, le frère du Président de la République aux États-Unis où il doit être jugé pour trafic de drogue, a également augmenté la tension dans ce pays d’Amérique centrale (9 millions d’habitants).
À rappeler que le Président Hernandez est soupçonné par un Tribunal de New York d’avoir reçu de l’argent du narcotrafic pour financer ses campagnes électorales, comme député en 2009 et comme Président en 2013.
Le Yeti