Nul n’a besoin d’une expertise en matière de sécurité pour découvrir à partir de ces quatre points sous-mentionnés combien le gouvernement canadien dirigé par le Premier ministre Justin Trudeau se moque du Peuple Haitien en guise de l’aider à combattre réellement ce phénomène des gangs lourdement armés qui gangrène le pays.
1- Commandes de chars blindés non-livrés
Cela fait dix-huit mois depuis que le Gouvernement Haïtien a placé une commande de 18 chars blindés à l’entrprise Inkas du Canada en vue de doter la Police nationale de moyens nécessaires pour lutter contre l’insécurité. Jusqu’à présent, l’armée canadienne n’a livré que que sept ou buts de ces engins. Malgré que la situation va de mal en pis. D’un autre côté, l’ambassadeur canadien Sébastien Carrière fait la promotion, sur son compte Twitter, du professeur Jacky Lumarque, candidat à la présidence pour les prochaines élections en Haïti. De la pure ingérence. Entre-temps, les gangs armés continuent d’imposer leurs lois sans s’inquiéter et occupent les trois la majeure partie du territoire de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
2- Promenade des navires de guerre et des avions de chasse
Alors que les gangs armés haïtiens continuent de kidnapper, de tuer, de violer les femmes et enfants, d’imposer leurs lois dans le pays, le gouvernement canadien a envoyé un avion de chasse pour sillonner l’espace aérien d’Haïti, ensuite deux navires de guerre dans notre rade sous prétexte de contribuer au rétablissement d’un climat sécuritaire dans le pays. Résultat, la situation ne fait qu’empirer, car c’est sur le sol haïtien que les gangs armés s’opèrent. Pas dans le ciel ni sur la mer.
3- Sanctions sans preuves
Dans sa mauvaise plaisanterie, le gouvernement canadien distribue des sanctions à tort et à travers contre des membres de l’élite politique et économique pour avoir prétendument financé des gangs en Haïti. Deux anciens Premiers ministres sanctionnés, Laurent Lamothe et Jean-Henry Céant vont jusqu’à recourir à la justice canadienne pour exiger des preuves des faits qui leurs sont reprochés, le Canada reste toujours muet. Il faut rappeler que sous la gouvernance de Mr Lamothe, le combat de l’État haïtien contre l’insécurité a permis de replacer Haïti sur la carte touristique mondiale, le kidnapping a été au point mort, les activités liées à la vie nocturne fonctionnaient normalement, il n’y avait aucune zone de non-droit.
Le plus scandaleux des actes du gouvernement canadien contre l’insécurité en Haïti, est la sanction infligé à Me Salim Souccar selon des sources, en fait pour avoir eu des relations intimes avec l’actuelle petite amie de l’ambassadeur du Canada accrédité en Haïti, Sébastien Carrière. En la personne de Nathalie Delphine Gadère, une riche femme d’affaires haïtiennes, direcctrice de la société du rhum Barbancourt.
4- Refus d’intervenir
Malgré la situation d’insécurité devient encore plus terrible depuis les sanctions abracadabrantes du Canada, où il a mis l’ivraie et le bon grain au même panier, le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’Haïti n’a pas besoin d’une intervention étrangère pour soutenir les forces de l’ordre haïtiennes à contrer l’insécurité. Alors que la Caricom, l’OEA et l’ONU sont unanimes à reconnaître que les forces de l’ordre haïtiennes sont dépassées par les évènements et qu’il faut en toute urgence le soutien militaire de la communauté internationale. Et pourtant, le Canada se montre apparemment plus actif pour nous aider à résoudre cette crise, le général canadien Wayne Eyre a récemment déclaré que l’armée du Canada est déjà bien occupée, avec son soutien à l’Ukraine et l’OTAN. Il n’a pas la capacité d’envoyer des soldats en Haïti. Les autorités canadiennes attendent-elles un génocide à la Wranda en Haiti comme a alerté le docteur Jean William Pape à la communauté internationale pour finir de se moquer de nous et apporter réellement son appui à Haïti ?
Edwidge Saint-Hubert