Ce mercredi 11 décembre 2019, la jeune militante du climat Greta Thunberg a été désignée personnalité de l’année 2019 par le magazine Time.
« Le pouvoir de la jeunesse ». C’est le titre de « une » du magazine américain Time qui a désigné ce mercredi la jeune militante du climat Greta Thunberg comme personnalité de l’année 2019. La Suédoise de 16 ans, devenue l’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique à travers la planète, est ainsi la plus jeune lauréate de cette distinction décernée depuis 1927 par le magazine américain.
Greta Thunberg, qui a commencé durant l’été 2018 à manifester seule pour le climat tous les vendredis devant le Parlement suédois, a depuis rallié des millions de partisans à sa cause. Ceux-ci ont fait une démonstration de force en septembre, des millions de personnes manifestant dans les rues de villes du monde entier, juste avant un Sommet de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le climat.
Lors de ce sommet, l’adolescente était intervenue à la tribune des Nations unies avec un discours cinglant dénonçant l’inaction des puissants de la planète face au changement climatique, ponctuant son discours de « Comment osez-vous ? »
La militante était ces derniers jours à la 25e Conférence des parties COP25 à Madrid où elle a donné un discours mardi.
En sortant de la conférence sur le climat, elle a assuré à l’agence Associated Press (AP) être « un peu surprise » d’être désignée personnalité de l’année par Time, a dédié son prix à tous les jeunes militants espérant que leur message touche enfin son but.
Elle a été sélectionnée par Time devant cinq autres finalistes : Donald Trump ; la Chef des démocrates au Congrès américain, Nancy Pelosi ; la star de l’équipe féminine de football des États-Unis, Megan Rapinoe ; le lanceur d’alerte qui a averti du coup de téléphone entre Donald Trump et le président ukrainien – à l’origine de la procédure en destitution du président américain – ; et les manifestants pro démocratie de Hongkong.
Rappelons également que Greta Thunberg fût pressentie pour recevoir le prix Nobel de la paix, mais le comité avait préféré récompenser en octobre le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.
Rijkaard Medii
AFP