Des dizaines de milliers de chiliennes ont gagné les rues, ce jeudi 25 juillet 2019, pour réclamer le droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dit droit à l’avortement.
Cette loi, baptisée « ley de tres causales » (Loi des trois cas), avait été promulguée par l’ancienne présidente Michelle Bachelet.
Jusqu’au terme de son mandat, le recours à l’avortement a été partiellement dépénalisé en août 2017 au Chili, mettant fin à vingt-huit ans d’interdiction totale de la pratique. Celle-ci est possible dans seulement trois cas: risque pour la vie de la femme, non-viabilité du fœtus et en cas de viol.
Ce jeudi, à Santiago, la Capitale, et les autres villes du pays, d’après le Collectif féminin en lutte, plus de 20 000 femmes, ont investi les rues pour dénoncer cette loi, si restrictive, avec les foulards verts, symbole de la lutte contre l’IVG.
À noter que ce 25 juillet était la journée internationale de la lutte contre le racisme à l’égard des femmes latino-américaines et caribéennes. Ce collectif plaide également pour une meilleure condition de vie de ces femmes de la région.
Le Yeti