Après la prière traditionnelle de l’Angélus, le Pontife romain a exprimé sa préoccupation face au ravage incendiaire du poumon vital de la planète.
Ce dimanche 25 août, il a déclaré sur la place Saint-Pierre, par devant une masse de fidèles, que l’Église est inquiète pour les vastes incendies qui se sont propagés en Amazonie.
Deux mois après qu’il était élu Pape, soit en mai 2013, il avait rencontré le chef indigène Raoni qui lui avait alerté sur la déforestation de l’Amazonie.
Cette déforestation, a-t-il dénoncé, est causée par l’exploitation de la forêt par d’énormes intérêts économiques internationaux qui convoitent le gaz, le pétrole, le bois, l’or, les monocultures agricoles.
L’Amazonie, répartie en neuf des douze pays de l’Amérique du sud dont Brésil (67%), Bolivie (11%), Pérou (13%), compte 20% d’eau, 34% de forêts primaires et 30 à 50% de la faune et de la flore du monde.
Lamaria