Depuis quatre jours, les libanais gagnent les rues des plus grandes villes du pays pour dénoncer la corruption et exiger le départ du Gouvernement.
Ce lundi 21 octobre 2019, le Gouvernement s’est réuni en urgence pour trouver une sortie de crise et de cesser toute tentative de réforme voulant augmenter les taxes et impôts, notamment sur les appels téléphoniques (Whatsapp en particulier). Le Chef de l’État Michel Aoun veut se prononcer sur les réformes proposées. Dimanche, les principaux partis ont accepté de ne plus imposer de nouveaux impôts et un programme de privatisation, selon un responsable du Gouvernement.
Comme moyen de pression, Saad Hariri avait laissé entendre qu’il pourrait démissionner ce lundi s’il ne réussissait pas à obtenir un feu-vert pour ses réformes.
Critiquée par les jeunes, la classe politique au pouvoir depuis trente ans ne parvient pas à résoudre les problèmes de base au sein de la population.
Le Yeti