Le patron de Facebook a rencontré Donald Trump ce 19 septembre 2019 peu après une réunion privée avec un Sénateur américain. Ce dernier se dit préoccupé par le poids de Facebook et sa main mise sur une quantité importante de données personnelles dont la gestion a fait l’objet de nombreuses critiques ces dernières années.
Mark Zuckerberg ne vendra pas WhatsApp et Instagram pour le plaisir d’une poignée d’élus américains. Le patron de Facebook a rencontré Donald Trump le 19 septembre peu après une réunion privée avec un Sénateur américain. Ce dernier se dit préoccupé par le poids de Facebook et sa main mise sur une quantité importante de données personnelles dont la gestion a fait l’objet de nombreuses critiques ces dernières années.
Facebook et Google sont régulièrement indexés pour le poids qu’ils représentent sur Internet. Une situation qui inquiète pas mal de personnes et en particulier des élus américains. Une Sénatrice souhaite d’ailleurs démanteler les GAFA qui selon elle sont devenus trop puissants. Lors d’une rencontre avec un autre Sénateur le jeudi 19 septembre, Mark Zuckerberg s’est une nouvelle fois retrouvé dans une posture d’accusé. Invité à vendre WhatsApp et Instagram, le patron de Facebook a opposé un refus catégorique.
« Nous avons eu une conversation franche », a tweeté le Sénateur Josh Hawley.
« Je l’ai mis au défi de faire deux choses pour montrer que Facebook est sérieux sur les questions de l’impartialité, de la protection des données personnelles et de la concurrence », a ajouté le Sénateur. La première demande, c’est de vendre WhatsApp et Instagram. La seconde : accepter de « se soumettre à un audit indépendant, extérieur sur la question de la censure », a expliqué John Hawley qui s’en était déjà pris à Facebook à de nombreuses reprises par le passé, notamment quand il était Procureur général du Missouri.
Mark Zuckerberg a évidemment rejeté les deux demandes et il ne fallait pas s’attendre au contraire d’autant plus que Facebook continue de renforcer les liens entre WhatsApp et Instagram. Une messagerie commune entre les trois plateformes est d’ailleurs en cours de préparation, ce qui ne va pas dans le sens de calmer les ardeurs.
En juillet dernier, les autorités fédérales américaines avaient imposé une amende record de 5 milliards de dollars à Facebook, qui était accusé d’avoir trompé ses utilisateurs.
Vu la manière dont elle traite les données personnelles, l’entreprise sera contrainte de subir un contrôle indépendant.
Le Sage