L’ancienne actrice, épouse du prince Harry, fait l’objet d’attaques sous tous les prétextes dans la presse populaire britannique qui lui reproche de manquer à l’étiquette. Des critiques qui laissent souvent entrevoir un arrière-fond raciste.
Pas assez distinguée, pas assez humble, pas assez royale, pas assez anglaise ou, disons-le franchement, pas assez blanche ? Meghan Markle, Duchesse de Sussex, a tout faux. Elle sourit trop, ou pas assez. Se montre trop, ou pas assez. Se la joue trop, ou pas assez. L’ancienne actrice américaine, devenue membre de la famille royale britannique après son mariage avec le prince Harry, fait l’objet depuis plusieurs mois d’une campagne hostile de la presse populaire britannique. Campagne d’où transpirent de forts relents racistes.
La lune de miel est déjà terminée, un peu plus d’un an après le mariage aux allures de conte de fées de Meghan et Harry et trois mois après la naissance du petit Archie Harrison Mountbatten-Windsor. En cause ? La prétention supposée de Meghan, fermement décidée à protéger sa vie privée et à agir comme elle l’entend.
Contrairement à la princesse Kate, qui avait accepté de poser sagement en une de Vogue il y a quelques années, Meghan Markle a préféré s’abstenir. «Mais pour qui se prend-elle ?» ont, en gros, résumé une bonne partie des habituels râleurs des médias populaires.
Ils ont relevé une erreur fatale : la Duchesse a presque commis un crime de lèse-majesté en ne proposant pas la photo de la reine Elizabeth II en une de Vogue. C’est vrai que comme «force du changement», la souveraine se pose là.
Le Sage
Source: Libération/AFP