Après la condamnation des dirigeants indépendantistes catalans lundi, environ 520 000 indépendantistes ont investi les rues de Barcelone, vendredi 18 octobre, pour manifester et crier à la liberté. Par la suite, de violents affrontements ont provoqué des scènes de chaos dans le centre de Barcelone.
Après des heures d’affrontements entre radicaux lançant des pierres ou des objets métalliques sur les forces de l’ordre qui répondent par des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, les troubles se sont ensuite étendus au reste du Centre-Ville.
Selon un bilan du Ministre de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska, 128 personnes ont été interpellées depuis le début de la mobilisation indépendantiste, tandis que 207 policiers ont été blessés.
Au total, selon les services d’urgence, près de 500 personnes ont été blessées depuis le début de la semaine dans la région dont 60 vendredi soir à Barcelone.
Après l’échec de la tentative de sécession du Catalogne de l’Espagne en 2017, neuf dirigeants indépendantistes ont été condamnés à des peines de neuf à treize ans de prison.
En Catalogne, la question de l’indépendance divise la population en deux. D’après un sondage rendu public en juillet par le gouvernement régional, 44% de la population y sont favorables et 43% opposés.
Les troubles en Catalogne ont aussi entraîné la fermeture de plusieurs usines, de la célèbre basilique de la Sagrada Familia, le blocage de la frontière franco-espagnole ainsi que le report par la fédération de football du « Classico » du 26 octobre entre Barça et Real Madrid.
Rijkaard Medii
AFP