La situation s’empire pour Jovenel Moïse. Le pays est totalement bloqué entre les mains du Président de la République qui est quasiment sans autorité. Parait-il qu’il n’a aucune alternative pour pallier à cette crise.
Les protestations réclamant la reddition de compte sur les fonds PetroCaribe perdurent et les opposants de Jovenel Moïse gagnent en puissance.
D’un autre côté les écoles, les entreprises et les institutions étatiques sont toutes inopérationnelles. Alors que des gens croupissent sous la faim et attendent la fin de cette grève imposée pour reprendre leurs activités.
La nourriture se fait de plus en plus rares. Les pompes d’essence ne fonctionnent pas. Les bandits circulent partout dans la zone métropolitaine, armes en mains et ils font la loi.
La police haïtienne est visiblement dans l’incapacité de remédier à cette agitation nationale. Tous les départements sont en soulèvement. Tous les circuits reliant les villes de province à la Capitale sont obstrués. En général, le pays va très mal.
Est-ce que Jovenel Moïse pourra rétablir le calme? Cela reste un grand défi pour le chef de l’État parce les choses ne font que s’empirer.