Depuis environs deux ans, Il ne se passe pas une semaine sans que des membres du Pouvoir en place ne protestent pas contre des agissements des juges de la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA). Quand ces autorités de l’Exécutif ne dénoncent pas les rapports des juges de la CSC/CA sur l’utilisation des fonds PetroCaribe pour ces accusations mensongères et fallacieuses visant à renverser le Président Jovenel Moïse du Pouvoir, ils lèvent leur voix contre le comportement de ces juges-là qui prennent un malin plaisir à chercher toutes sortes de détails et même d’alibis pour empêcher la réalisation des projets du Gouvernement.
Pas plus tard que le mois de Juillet dernier, le Président de la République s’est rendu personnellement à la Cour des Comptes pour demander aux juges « le bénéfice de l’urgence » dans le cadre de son projet visant à doter le pays d’électricité 24/24. Aujourd’hui, ce projet traine encore dans leurs tiroirs.
Aussi des interrogations ne pleuvent-elles pas pour tenter de trouver les véritables motivations des conseillers de la Cour :
Est-ce que les conseillers de la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA) forment désormais la branche institutionnelle de l’Opposition politique radicale comme ça a été le cas, particulièrement au Sénat de la République, de certains sénateurs ?
Les conseillers entendent-ils transformer la Cour des Comptes en une institution de blocage contre des projets du Pouvoir en place, sinon travaillent-ils pour un secteur dont le projet du Président de la République d’électrifier le pays, dérange ?
Loin de répondre à ses interrogations, dans une lettre rendue public, les juges de la Cour crient de préférence aux intimidations et menaces émanant du Pouvoir. Serait-ce une autre subterfuge pour endurcir leur décision de bloquer le projet phare du Président Jovenel Moïse ?
Frantz Jean-Louis