Le panafricaniste franco-béninois Kemi Seba vient d’être expulsé de la Côte d’Ivoire mardi soir quelques jours avant sa campagne contre le françafrique à la Capitale d’Abidjan où il devait organiser une conférence contre le néocolonialisme.
Après avoir été expulsé dans plusieurs pays africains comme le Sénégal ou la Guinée, à présent c’est au tour de la Côte d’Ivoire de déclarer persona non grata le militant anticolonialiste qui avait violemment critiqué le président ivoirien, Alassane Outtara pour sa défense du franc CFA.
Selon les autorités ivoiriennes, Kemi Seba est expulsé pour évité des troubles à l’ordre public. Le porte parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, s’est justifié dans un point de presse en déclarant « Il nous avait été rapporté des risques potentiels de troubles par rapport à une manifestation qu’il comptait organiser sur le territoire d’Abidjan, c’est pour cela qu’on lui a simplement demandé de retourner chez lui pour éviter des troubles à l’ordre public. »
Il est arrivé dans son pays d’origine mardi soir où il a été interpellé par les services de police dès sa descente de l’avion.
Kemi Seba était arrivé à Abidjan le 23 mars dernier où il devait animer un meeting avec son association baptisée « Urgence Panafricaine » à Yopougon, un quartier populaire du nord d’Abidjan ce dimanche 31 mars.
De son vrai nom Stellio Capo Chichi, Kemi Seba est devenu un militant influent de l’anticolonialisme et lutte contre le franc CFA qu’il considère comme un instrument du néocolonialisme. En 2017, il avait brûlé un billet sur une place publique au Sénégal et avait appelé le Président ivoirien d’esclave volontaire.
Le Médiateur