Pour le premier trimestre de cet exercice fiscal, l’Administration Moïse/Céant a déjà enregistré un déficit budgétaire de plus de 10 milliards de gourdes d’après l’économiste Pierre-Marie Boisson.
En effet, les indicateurs sont au rouge pour ce Pouvoir qui peine à délivrer la marchandise compte tenu du contexte de la rareté des produits pétroliers, du déroulement du processus de dialogue ou même des difficultés pour améliorer des conditions de vie de la population sans oublier la dépréciation accélérée de la gourde par rapport au dollar.
Parmi les motifs évoqués pour expliquer ce manque à gagner énorme pendant que le train de vie de l’État continue d’être extravagant, il y a: la subvention des produits pétroliers ou celle accordée à l’EDH. Ce qui fait que le principe de l’équilibre budgétaire, selon lequel le niveau des dépenses doit être égal à celui des recettes, n’est pas respecté.
De plus, le projet de budget 2018-2019 a été retourné au Pouvoir exécutif sur recommandation de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) par la Chambre des députés. Pourtant, ce projet de loi de finances devrait avoir une portée sociale afin d’apaiser les tensions qui existent.
Le Médiateur