Il pleut de la violence au Parlement ces derniers temps comme il pleut violemment au printemps.
Une fois de plus, le Parlement a été le théâtre de multiples violences à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session de l’année législative.
Hier c’était les quatre Sénateurs de l’Opposition qui s’exercaient dans la salle de séance du Sénat de la République comme dans une jungle. L’un d’entre eux, le Sénateur Antonio Cheramy, à lui seul, menait la danse au vu et au su de tout le monde. Il nous offrait deux fois de suite des spectacles hideux et inédits comme si l’Assemblée des Sages était prise en otage par des sauvages.
Il a porté la violence à son paroxysme pour faire échec à la présentation de l’énoncé de la politique générale du Premier Ministre nommé, Jean Michel Lapin.
Hier c’était les quatre Sénateurs de l’opposition: Évalière Beauplan, Ricard Pierre, Nenel Cassy et Antonio Cheramy qui, comme des escadrons de la terreur, ont pris tout le monde de court tôt le matin et vandalisé la salle de séance du Sénat de la République pour la rendre inopérationelle jusqu’à date.
Aujourd’hui c’est le député Printemps Bélizaire, dans cette course pour le plus violent des parlementaires, qui a vendu la mèche dans les micros de la Presse: « lorsque j’incendiait des commissariats de police, vous n’étiez jamais présents pour s’y opposer. J’ai l’habitude de tuer, de décapiter les hommes… », a-t-il avoué dans un ton rageur à un de ses collègues députés.
Aujourd’hui ce sont des députés de l’Opposition politique: Sinal Bertrand, Manès Louis, Roger Millien et le fameux Printemps Bélizaire qui ont commis des casses et pris d’assaut les sièges des membres du Bureau de l’Assemblée nationale pour empêcher l’ouverture de la deuxième session de l’année législative des députés. Rien que pour imposer leur volonté.
La majorité du Sénat de la République et de la Chambre des députés sont obligées de se plier ou de s’agenouiller aux pieds des belligérants de l’opposition. L’heure est grave.
La violence est à sa plus belle saison au Parlement: Printemps.
La dialectique des armes remplace tout bonnement l’arme de la dialectique. L’immunité parlementaire devient l’impunité parlementaire. Tout est permis. Tout est admis. Sauf l’ordre.
Fred Chéry