« Le professeur Dieudonné Lhérisson a fait un rappel historique et minutieuse comme s’il voulait expliquer pour la unième fois à des élèves têtus ce qu’ils ne devaient jamais oublier sous aucun prétexte. »
D’entre de jeu, le Sécretaire général de la Plate-forme nationale du Secteur populaire Haïtien (PLANSPA), dans un message pré-enregistré envoyé à la Rédaction de Le Médiateur, se veut être clair et logique là-dessus : « le mandat du Président Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022 ».
Pour étayer sa position, le Secrétaire général de la PLANSPA rappelle, pour l’opinion publique, les membres de la société civile, les membres de la communauté internationale, les organisations de base, entre autres, que le processus électoral entamé en 2015 sous la présidence de Michel Martelly a été annulé par le Président Jocelerme Privert au point que les candidats avait dû réinscrire en vue de prendre part à la nouvelle élection de 2016 réalisée par ce dernier. Tout ceux-ci, a souligné le professeur Lhérisson, se faisaient en déhors des normes et des principes constitutionnels.
« L’année de l’élection du Président Jovenel Moïse n’est autre que 2017 »
Comme pour rappeler à tous ceux qui l’ignorent ou feignent d’ignorer que l’élection ce n’est pas le processus électoral en lui-même, mais c’est plutôt le choix qu’exprime un peuple par l’intermédiaire d’un vote , l’ancien candidat à la députation a souligné à l’encre forte : » Le résultat définitif de l’élection présidentielle du 20 novembre 2016 a été publié le 3 janvier 2017, donc l’année de l’élection du Président Jovenel Moïse n’est autre que l’année 2017″.
Dans la même veine, le responsable de la PLANSPA, qui en a profité pour s’en prendre à tous ceux qui exigent le départ prématuré du Président Jovenel Moïse, dit s’engager à lutter du côté de tous les démocrates du pays pour n’avoir jamais aucun autre gouvernement de transition dans ce pays. Parce que, a-t-il conclu, » le pouvoir de transition dans ce pays, a toujours favorisé l’enrichissement illicite d’un petit groupe de gens zélés du pouvoir provisoire au détriment de la grande masse populaire défavorisée ».
Frantz Jean-Louis