« Un tien vaut mieux que deux tu l’auras » dit-on. Lorsque le candidat au Sénat de la République Pierre Paul Patrice Dumont a promis lors de sa campagne électorale de doter le pays d’un stade de standard international de 50 000 places, pendant qu’il crachait sur les récents parc sportif construits ou rénovés par le gouvernement de Laurent Lamothe, où des championnats de 1ère division se déroulent tant bien que mal, même des personnes avisées le suivaient dans son projet chimérique.
Six années après avoir fini de jouir de son mandat au parlement grâce à cette promesse non-tenue, son chef de campagne Yves Lafortune a, dans une lettre rendue publique, demandé pardon à tous ceux qu’il a encouragés à voter pour le chroniqueur sportif. Selon le spécialiste en administration publique son plus grand regret c’est le dossier du mensonge proféré à la population autour de cette question de la Navase et de la construction d’un stade.
Le sénateur a visité le 25 juillet 2019 un terrain au niveau de la Croix-des -Bouquets appartenant, a-t-il dit, à l’Etat haitien. Il s’est fait accompagner de son allié politique, le maire de cette commune, Rony Colin pour nous jouer la comédie. Ce terrain est évalué à environ 400 hectares de terre et n’a même pas encore un papier d’arpentage.
Toutefois, le parlementaire prévoit un stade d’au moins 50 000 places qui est évalué à plus de 100 millions de dollars américains. Notons que celui de Tottenham qui est de 62 mille places est de 1 millards de dollars américains. Pour recueillir ces fonds qui auraient dû être gérée par la « Fondation Toup pou yo », il faudra la contribution des quatorze millions d’Haïtiens, exige le sénateur après avoir berné la population de l’Ouest . Aussi a-t-il vu son mandat prendre fin sans même voir le plan du stade, sans demander, comme son ancien chef de campagne électorale, pardon à la population.
Quel mensonge historique ! Malheur à celui qui continue de rêver des stades en Espagne de ces politiciens réactionnaires.
Maryne Louis-Jeune