Le CEP à travers un communiqué de presse informe, le lundi 7 juin, qu’en raison du renouvellement de l’état d’urgence sanitaire par l’exécutif le 31 mai 2021, qu’il se voit dans l’obligation d’ajourner le scrutin référendaire du 27 juin 2021.
« Cette décision est motivée par les difficultés pour le conseil de rassembler et de former l’ensemble du personnel vacataire pour la réalisation du scrutin », fait savoir le CEP qui indique avoir entrepris de différentes rencontres sur ce avec « la cellule scientifique et le ministère de la santé public et de la population ».
Le Conseil électoral provisoire informe par conséquent qu’ « un nouveau calendrier d’activités référendaires et électorales sera adopté et publié par le Conseil après les recommandations des autorités sanitaires et les avis techniques des cadres de l’institution électorale ».
Après l’appel de plusieurs voix au report du référendum, le CEP s’est décidé de renvoyer le scrutin du 27 juin. Évoquant la situation de la covid-19, l’insécurité qui prend de l’ampleur au quotidien, ces secteurs dont les associations du secteur privé des affaires avaient demandé de surseoir au référendum. L’opposition quant à lui n’a pas cessé de manifester son refus à ce référendum.
La nouvelle de reporter le scrutin référendaire, circuleée sur les réseaux sociaux, a fait un tollé la semaine dernière, jusqu’à amener le ministre chargé des questions électorales, Mathais Pierre, a déclaré que seul le CEP est chargé de prendre cette décision. Le CEP avait annoncé, le 4 juin, qu’il pourrait modifier le calendrier des opérations référendaires et élections face à la recrudescence de la covid-19 dans le pays. De fait, ce 7 juin, le Conseil annonce le renvoi du scrutin pour une date non encore communiquée.
Le Médiateur