Depuis en 1988, sous couvert de la résolution 43/15 des Nations Unies, le 1er décembre est reconnu comme la journée mondiale du SIDA. En l’occasion, Sully Jévelt, un jeune poète haïtien, gratifie cette journée d’un poème intitulé : « Le VIH/SIDA en poésie ».
Monsieur le VIH/SIDA,
Je vous parle, écoutez-moi:
Doutant de votre origine,
Je n’ai pas peur de votre mauvaise mine.
Mais je prends des précautions
Pour ne pas vous donner une motion.
J’ai beaucoup d’objectifs,
Je ne cesse jamais de mettre des préservatifs…
Je ne me contente ni de l’envie ni de la tise
Pour faire des bêtises.
Je sais que vous êtes là, cest pas un mythe
Si c’est pour moi, vous ne ferez pas de hit.
Allez-vous-en,
Tout en vous taisant !
Mais si par accident je contracte le VIH,
Je ne le laisserai pas me faire devenir une tache.
Les médicaments, je les prendrai tous les jours.
Ainsi, du SIDA, je serai à l’abri nuit et jour.
Mes activés telles que mon travail et autres,
Je ne les quitterai pas pour en chercher d’autres.
Car le VIH n’est pas un fardeau
Sauf si on veut le porter sur son dos.
Je n’irai pas le transmettre
Même si je suis un grand maître
Au contraire, des préservatifs, toujours j’en mettrai
Pour qu’à l’hôpital, je sois pas toujours allongé.
Car étant séropositif,
Suis plus vulnérable qu’un séronégatif.
Si par malheur je souffre du SIDA,
Je ne me ferai pas appeler Tida.
Cela pourrait-être dû à mes négligences
Qui pourraient nécessiter une urgence.
Mon personnel de santé que j’irai consulter
Pour qu’avec le traitement, je puisse recommencer.
Je vais le respecter minutieusement, le traitement.
Cette fois-ci, je ne vais pas le prendre légèrement.
Car les cas de résistance,
Exigent beaucoup plus d’urgence.
Mais je n’irai pas me plonger dans le désespoir,
Avec les médicaments, j’aurai de l’espoir.
Car le SIDA n’est autre que le stade avancé de l’infection
Et elle n’est pas la plus chronique, cette infection.
Une alimentation équilibrée me sera toujours importante
Et les règles hygiéniques me seront aussi importantes.
J’adore la vie !
Je prendrai toujours soins de ma vie.
Sans oublier mes préservatifs,
Dans mes activités, je serai toujours actif.
Le VIH/SIDA n’est pas la fin;
Il n’est pas non plus soudain.
Je vais m’en informer davantage
Parce que je ne veux pas souffrir de la rage.
Bien fort, je crie: Zéro SIDA!
Car avoir le VIH ne veut pas dire qu’on a le SIDA.
J’écris ce texte avec entrain
Et c’est là qu’il prend fin.
Sully Jévelt
sullyjevelt@gmail.com