Dans un contexte marqué par une recrudescence de la violence des gangs en Haïti, le gouvernement semble plus que jamais intensifier ses efforts pour restaurer la paix et protéger la population. L’utilisation stratégique des drones apparaît aujourd’hui comme un outil supplémentaire dans la lutte contre l’insécurité, permettant des interventions ciblées et limitant les risques pour les forces de l’ordre et les civils.
Cette matinée du mercredi 19 mars, des frappes de drones ont été menées dans plusieurs zones contrôlées par les gangs, notamment à Gran Ravin, Fouchard, Village de Dieu et Delmas. Plusieurs bandits ont été tués et d’autres blessés. Ces opérations, coordonnées avec la Police nationale d’Haïti (PNH), ont permis de désorganiser certaines structures criminelles. Selon des sources officielles, ces actions visent à réduire à sa plus simple expression la capacité d’opération des groupes armés et à sécuriser les zones affectées.
Le gouvernement affirme que cette initiative s’inscrit dans un plan global visant à améliorer la sécurité sur l’ensemble du territoire. Tout en reconnaissant la complexité du défi, les autorités assurent que des mesures complémentaires sont en cours, notamment le renforcement des effectifs de la PNH et une coopération accrue avec des partenaires internationaux.
Si ces opérations suscitent des réactions diverses, elles marquent une évolution dans la stratégie de lutte contre l’insécurité. La population, confrontée depuis longtemps à la violence, suit avec attention ces développements, espérant que ces initiatives contribuent à un retour effectif à la stabilité du pays et à sa sécurité.
Jean-Samson Étienne