Entre sa passion effrénée pour la quête de visibilité et la préservation de sa crédibilité, Me Caleb Jean-Baptiste semble diriger ses pas plutôt vers ce chemin de la honte pour se tailler une place aux yeux de la société même s’il faut défendre l’indéfendable. Même s’il faut s’offrir implicitement en avocat d’un diable qui s’est déjà avoué être coupable. L’affaire de John Colem Morvan et Johnson Napoléon l’a bel et bien démontré.
Dans son lamentable aveu publié sur ses plateformes numériques, John Colem Morvan a révélé de sa propre voix, qu’il a passé plus de trois ans à mentir contre le citoyen haïtien Johnson Napoléon et que le dossier d’Azur Collège a été un mensonge. L’auto-proclamé lanceur d’alerte a par conséquent, présenté ses plates excuses au directeur du Collège et promis de supporter l’école de journalisme afin qu’on puisse avoir des journalistes qui respectent le code déontologique de cette si noble profession.
Cette déclaration a fait trembler la Toile. Des internautes dont juristes, journalistes et même ses fanatiques ont été déçus et tombés des nues suite à cette révélation honteuse de M. Morvan. Certains croient qu’il aurait dû, après cet aveu, abandonner définitivement le micro. D’autres se demandent pourquoi John Colem Morvan n’a pas profité de cette occasion pour faire son mea culpa à tous ceux qu’il a assassinés et tentés d’assassiner leur caractère sur les réseaux sociaux.
C’est dans ce contexte, quelque jours après ce honteux événement, que Me Caleb Jean-Baptiste revient à la charge pour tenter de défendre et restaurer l’honneur de John Colem Morvan dans ce dossier ô combien avilissant. Selon Me Jean-Baptiste, Morvan n’a pas diffamé dans le dossier du chèque de 400 000 dollars américains délivré par l’administration Martelly/Lamothe à M. Napoléon pour les 10 boursiers fictifs. Il a été contraint de se rétracter face à ces derniers qui disposent de forte somme pour imposer leur volonté. Aussi l’avocat a-t-il décidé de déposer une plainte au Cabinet d’instruction le mardi 4 septembre, contre ces deux personnalités sus-citées pour corruption entre autres, dans le cadre de cette même affaire.
Illustre inconnu du grand public, Me Caleb Jean-Baptiste s’est fait remarqué dans la sa lutte pour la libération des personnes dites « prisonniers politiques » sous la présidence du feu Président de la République Jovenel Moïse, à travers son organisation appelée Bloc avocats engagés pour la libération des prisonniers politiques et pour le respect des droits humains (BAELPPRDH) Comme quelqu’un étant subitement pris d’une folle passion pour les feux des projecteurs, l’homme de loi ne cesse de multiplier à tort ou à raison des plaintes et des dénonciations contre des personnalités haïtiennes pour rester sur les feux de la rampe et attirer constamment l’attention du grand public.
Le plus spectaculaire dans cette situation qui au fond paraît un peu dramatique, même ses alliés politiques à qui il s’est allié contre Jovenel Moïse ne sont pas exempts. Citons comme exemples de ses cibles : l’ancien sénateur Nénel Cassy, le Premier ministre Ariel Henry, Daryl Baltazar… Avec son intrusion dans cette affaire opposant John Colem Morvan à Johnson Napoléon, des observateurs pensent que Me Caleb Jean-Baptiste est en mal de visibilité.
Harry J. Joseph