Les cas de kidnapping ont connu une montée spectaculaire cette semaine. Pas moins de 22 personnes ont été enlevées dans la zone métropolitaine dont 12 seulement ce weekend, ont rapporté plusieurs médias de la capitale. Ces cas ont été surtout repérés à Delmas, Port-au-Prince et Pétion-Ville.
Parallèlement, la Police nationale d’Haïti (PNH) qui aurait dû protéger la population ne cesse de montrer son incapacité. 4 policiers sont également tués à Torcel ce même weekend par le gang du caïd Vithélhomme, sans aucune réaction concrète des dirigeants de l’institution.
Pour certains observateurs pris en sandwich par des réseaux de gangs à Port-au-Prince et ses zones avoisinantes, les autorités n’en ont cure de la sécurité des habitants. Elles se contentent tout simplement de jouir des privilèges que confèrent leur fonction et pérenniser à tout prix leur pouvoir.
D’autres croient que seule une intervention d’une force internationale speciale pour appuyer notre police et notre arrivée peut porter une solution à cette situation exagérée d’insécurité multiforme. Car selon eux, sa racine est surtout à cette instabilité chronique que vit le pays née depuis après le départ de l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe de la Primature.
Maryne Louis-Jeune