Lourdement arms, des membres du puissant gang « Kraze baryè », mené par le caïd, Vithelhomme Innocent, a tenté de faire irruption, au beau milieu de la journée d’hier lundi 28 août, dans le local de l’Office Assurance Véhicule contre Tiers (OAVCT. La panique a été totale chez les employés qui y travaillaient en ce moment. Après des appels au secours de ces derniers, des unités de la police nationale, dépêchés sur les lieux, ont finalement pris le contrôle de la situation.
Si pour certains employés, cette attaques s’est inscrite dans le cadre de l’insécurité généralisée créée par des bandes criminelles depuis ces douze derniers mois, causant même la fermeture de l’ambassade américaine en Haïti jusqu’à nouvelle ordre ; pour des proches du Directeur général de cette institution étatique, l’ingénieur Fritz Bernadel, il s’agit d’une offensive visant directement ce dernier.
« Il ne fait aucun doute, l’objectif de cette attaque est d’assassiner ou d’enlever le Directeur Bernadel. Il recevait continuellement des menaces de la part de ces criminels à qui il refusait de verser de forte somme d’argent. Ces bandits l’avaient promis. Aujourd’hui, ils ont tenté de passer à l’acte. Dieu soit loué, notre Directeur n’a pas été sur les lieux », a dénoncé un des employés de l’institution qui a requis l’anonymat.
Pour Dexex Gaston, le chef de gang Vithelhomme Innocent n’a pas agi de son propre chef. Le numéro 1 du gang « Kraze baryè » aurait fait cette sortie dans le cadre d’une bataille politique acharnée pour s’emparer de la tête l’OAVCT. « Personne n’est dupe. Après différentes manœuvres malsaines mais vaines en vue de détruire la personnalité du DG Bernadel, des assoiffés du pouvoir passent par Vithelhomme pour atteindre physiquement Fritz Bernadel. C’est révoltant », s’est-il indigné.
« Selon moi, la police nationale est dépassée par la situation. Une force internationale pour combattre ces gangs armés, reste la seule issue. « Regardez en face de nous, même l’Ambassade américaine ferme ses portes. Si rien n’est fait, Nous acheminons tous vers une République des gangs », prévient Marie A. Joseph.
Contact à ce sujet par un rédacteur du journal entry ligne Le Médiateur, le Directeur général, qui n’a pas voulu faire de commentaire, déploré ce qui s’est passé et espere que Les authorités judiciaires et policières puissent saisir de ce dossier afin de mettre ces çriminels hors d’état de nuire.
Jonès A. Louidor