Sous la houlette du Directeur général de l’Office d’Assurance des Véhicules Contre Tiers, ingénieur Fritz Bernadel, le programme baptisé « OAVCT Lakay ou » a fait son premier atterrissage le 19 juillet 2019 dans la cité d’Anacaona, Léogâne. L’objectif d’une telle unité mobile, selon le DG, est de faciliter l’accès à plus de chauffeurs et propriétaires de régulariser leur véhicule, en d’autres termes de disposer ou de renouveler leur police d’assurance.
Dans son discours lors du lancement de ce nouveau programme, le Directeur général a promis de répertorier pour enregistrement et régularisation d’environ un million de véhicules terrestres à moteur particulièrement les motocyclettes, et a fait savoir que cette unité mobile se rendra dans toutes les communes du pays.
Si l’accueil a été toujours favorable à chaque ville où cette unité mobile a fait son entrée depuis son lancement, aujourd’hui, vue la dégradation du climat sécuritaire du pays, « OAVCT Lakay ou » est plus qu’une nécessité pour les propriétaires de véhicules habitant dans certaines villes de provinces. Pourtant le rythme avec lequel le projet avait démarré a considérablement réduit avec la recrudescence de l’insécurité ces derniers temps.
Mathieu, un chauffeur de taxi-moto travaillant dans la cité d’Anacaona, dit avoir hâte de voir une nouvelle fois le retour du programme , « OAVCT Lakay ou » dans la commune à défaut de voir installer un bureau de l’OAVCT dans sa commune. Car, a-t-il déclaré, traverser Martissant et Village de Dieu pour se rendre à Port-au-Prince en vue de renouveler son assurance police, c’est comme se rendre à l’enfer. On risque même les maux inimaginables.
Même son de cloche pour Sonson de motocyclette qui habite à Cabaret. Il dit souhaiter que le programme « OAVCT Lakay ou » puisse faire un tour à Cabaret. Car, il ne veut pas rentrer dans la capitale pour ne pas subir la loi des gangs criminels de Canaan ou autres bandes criminelles. Il en a profité pour saluer cette initiative du Directeur général Fritz Bernadel, qui, selon lui, tient compte des villes de provinces.
Maryne Louis-Jeune