Lors d’une séance extraordinaire du Conseil permanent de l’Organisation des États américains (OEA) le jeudi 24 janvier 2019, Haïti a dit reconnaître l’opposant proaméricain Juan Guaido autoproclamé «Président par intérim» du Venezuela. La nouvelle a été confirmée par le Représentant d’Haïti à l’OEA, l’Ambassadeur Léon Charles. Cette décision est donc un coup fatal porté par le pays au régime exsangue du successeur de El commandante Chavez, le très décrié, Nicolas Maduro.
Argentine, Bahamas, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Équateur, États-Unis, Honduras, Guatemala, Haïti, Panama, Paraguay, Pérou et République Dominicaine sont les pays qui ont signé la déclaration appuyant le Président de l’Assemblée Nationale du Venezuela, Juan Guaido, en tant qu’actuel Président vénézuélien par intérim.
À contrario, des Etats comme le Mexique, Nicaragua, Cuba, Bolivie et Uruguay ont rejeté l’auto-proclamation de l’opposant et réitéré que le seul président du Venezuela est Nicolás Maduro, élu démocratiquement. En se référant à la Charte démocratique interaméricaine, ces pays ont souligné que le principe de non-ingérence étrangère dans les processus internes de chaque pays et de respect de tous les États devrait être respecté.
Après avoir profité des largesses du régime chaviste à travers le programme Petro caribe, Haïti, avec le président Jovenel Moïse, s’aligne sur la position des Etats-Unis et leurs alliés dans la région qui ont bien avant reconnu la légitimité du Président du Parlement vénézuélien.
Le Médiateur