La rédaction du journal Le Médiateur vous invite à lire l’intégralité de l’article d’opinion signé du Docteur Jean Willio Patrick Chrispin, publié en date du samedi 9 mars 2024.
Par les pouvoirs du Grand Dieu Tout-Puissant Architecte de l’Univers, par les pouvoirs des Dieux Tutélaires d’Haïti, par les pouvoirs d’Oloroum, par la force et les pouvoirs des Éléments: EAU, TERRE,FEU,AIR; bien loin de céder, le pays de nos ancêtres, Haïti doit se ressaisir et s’affirmer en tant que Nation Forte, Autonome, Libre, Indépendante. Rassembler ses énergies ancestrales et faire Front Patriotique commun et collectif à l’ennemi d’Haïti du dedans et du dehors.
Aussi vrai, qu’on doit saisir avec finesse d’esprit et avec précision les modes et les natures de gouvernement haïtien qui ont désarticulé et désintégré L’État Haïtien. Faute de non respect de la Constitution haïtienne et des lois de la République.
L’État Haïtien est un paradigmatique de l’État failli et de l’État effondré. Pour Haïti aucun sacrifice n’est jamais trop grand. Les acteurs politiques et le Premier Ministre Ariel Henry doivent faire montre et preuve d’intentions patriotiques pour s’y adhérer au processus de subjectivation patriotique dans un dialogue inter-haïtien franc et sincère afin de dénouer la crise et y apporter des solutions idoines.
En toute moralité politique, l’agitation des gangs et des bandits armés s’attaquant avec violence les commissariats de police, les institutions publiques, les institutions privées, les banques, les entreprises commerciales, ne peut en aucun cas servir de faux prétexte pour la communauté internationale et les acteurs politiques haïtiens avisés et respectueux des normes institutionnelles et des principes démocratiques de demander et d’exiger sous la pression des gangs de vivre ensemble la démission inconsidérée de Premier Ministre Ariel Henry.
Une telle demande dans ce contexte politique particulier au Premier Ministre haïtien, légitimerait et légaliserait l’action criminelle des gangs.
Il faut aussi admettre et reconnaître que l’opposition politique haïtienne doit toujours démocratiquement porter et accompagner le peuple haïtien dans ses revendications populaires pour un vrai changement d’Haïti.
Dans la réalité des faits, l’on est unanime à reconnaître que jamais rien n’y est réellement fait tant par le pouvoir exécutif dysfonctionnel, par la communauté internationale s’impliquant et s’interférant dans les affaires internes d’Haïti, par l’opposition politique stérile pour résorber et solutionner la crise.
Force d’y remédier à la crise multiforme haïtienne, tout politicien, toute politicienne ayant de flaire démocratique et d’intuition citoyenne devrait dialoguer et négocier avec le Premier Ministre Ariel Henry pour changer inclusivement le cabinet ministériel, opérer des changements en profondeur dans l’Administration Publique, effectuer des changements majeurs au sein de la Police Nationale d’Haïti, opérer des changements significatifs dans la Diplomatie Haïtienne, opérer des changements dans les Municipalités et à l’ensemble des Collectivités Territoriales, monter le CEP, mettre en branle le processus électoral, instaurer la paix et la sécurité publique,améliorer les conditions de vie des citoyens et des citoyennes, créer la richesse, créer des emplois dans les bidonvilles et dans les quartiers populaires, mener des luttes contre l’impunité et contre l’injustice, lutter contre la corruption, lutter contre la pauvreté, lutter contre la faim,lutter contre le chômage, promouvoir et concourir à l’éducation sociale des jeunes,organiser les Élections Générales en Novembre 2024 et remettre le pouvoir le 7 février 2025.
À considérer que, face à la commission des crimes et à la perpétration de violence des gangs armés et des bandits de vivre ensemble. L’État Haïtien est absent de façon alarmante et critique pour maintenir la paix et assurer la protection des vies et des biens.
Par conséquent, il est absolument urgent et nécessaire de restaurer et de reconstruire L’État Haïtien pour prendre le contrôle de la situation par des opérations multidimensionnelles de l’État pour instaurer l’ordre et la paix.
D’où l’émergence d’un compromis politique des acteurs avec le Premier Ministre Ariel Henry pour une sortie de crise rapide et durable.
Par ailleurs, vu que le pays reste troublé, angoissé, nerveux, stressé, inquiet d’un avenir stable et meilleur.
Fort des violentes attaques qui sont chaque jour lancées par les gangs armés contre la population haïtienne et les institutions.
Les élites du pays, les leaders politiques de Pitit Desalinn, de Fanmi Lavalas, de Montana, de Réveil National, d’OPL, les Organisations de la Société Civile, l’Élite Religieuse, l’Élite Médiatique, l’Élite Intellectuelle, les Syndicats etc, devraient tous et toutes ensembles élever leur voix pour condamner les actes inadmissibles et inacceptables commis et perpétrés par les gangs,les bandits, les alliés et les complices de vivre ensemble les 29 février, premier, 2,3,4,5,6,7,8 mars 2024.
C’est triste de voir et de constater que pour des raisons politiques inavouées,inavouables, la classe politique haïtienne ne condamne pas l’action des gangs de vivre ensemble.
En effet, dans une perspective organiciste; ce n’est donc pas l’idée de perfection politique qui est recherchée mais un juste brin de lumière et de logique pour refuser de s’accaparer du pouvoir avec l’appui et le soutien des gangs.
Car, la sagesse politique n’a pas besoin de violence politicienne pour renverser le Premier Ministre Ariel Henry et y accéder au pouvoir par la violence des gangs et des bandits armés. La violence nourrit l’insécurité et affame le peuple haïtien.
Qui l’eût dit, qui l’eût cru que la violence des gangs pouvait être le délire de certains acteurs politiques haïtiens et de la société civile pour accéder au pouvoir. Ce que ne comprennent pas ces politiciens haïtiens que la violence des gangs est comme une escarre, une fois arrivée au pouvoir avec la force des gangs, la violence s’y installe à perpétuité et ne cessera de ronger la société. Or, la prise de pouvoir par la violence des gangs est le dernier recours de l’incompétence politique.
Je m’oppose fièrement et catégoriquement à la violence politique politicienne et à la violence des gangs et des gangs armés de vivre ensemble. Je condamne l’action malhonnête et intentionnelle des gangs et des bandits armés contre l’État Haïtien et les populations cibles.
Que la Police Nationale d’Haïti s’oxygène et se régénérer, et ne régresse pas sa responsabilité et sa mission de maintenir l’ordre public,de protéger et de servir. Pour que la violence des gangs ne progresse pas en Haïti.
Que se parlent et s’harmonisent, toutes les divinités de L’EAU, de la Terre, de Feu, d’Air pour sauver Haïti et sauvegarder le peuple haïtien.
Que Yeshoua bénisse Haïti!
Docteur Jean Willio Patrick Chrispin.