« Le droit à la défense est sacré », dit-on. Il est essentiel à tout être humain. N’en parlons pas à une digne personnalité pour des raisons inavouées et inavouables qu’on prend un malin plaisir à salir sa réputation et son honneur sans preuve ni justification, aucunes, à travers les différents organes de communication.
L’ancien Premier ministre Haïtien, Laurent Salvador Lamothe, victime d’une vaste campagne de diffamation, dans sa stratégie pour la préservation de sa réputation, semble finalement décider d’engager une firme de lobbying (Qorvis Communications) en vue de permettre à la lumière de démasquer les zones ténébreuses, où les laboratoires de désinformations s’installent et travaillent sans relâche.
D’aucuns pensent que l’ancien Chef de Gouvernement s’est montré trop tolérant envers ses diffamateurs et qu’une telle décision devait être prise longtemps déjà, vue les conséquences de leurs diffamations sur sa vie privée. « Si anndan pa vann ou, deyò pa ka achte w », a avancé Claudel Germain, le Coordonnateur de l’organisation sociopolitique KONBAPEP, qui croit que les sanctions du Canada et des États-Unis viennent à partir des mensonges de toutes sortes, fabriqués par un laboratoire qui ne vise qu’à détruire la personnalité de Laurent Lamothe et, en conséquence, sépare du coup ce dernier de ses enfants vivant en terre américaine.
Pourtant, certaines voix hostiles à l’ancien Premier ministre, assimilent son recours à un lobbiyiste comme un aveu de culpabilité. L’ancien président Jean-Bertrand Aristide n’a-t-il pas engagé un prêtre anglican d’origine portoricaine, Luis Barrios et un avocat américain, Brian Concannon pour ses activités de lobbying visant à obtenir son retour après sa démission ou son départ forcé en février 2004 ? A-t-il été coupable pour autant ?
Aucun sacrifice n’est trop grand pour défendre légalement son honneur et son intégrité. Dans un moment où les médias sociaux facilitent la propagation de la désinformation en un temps éclair, Laurent Lamothe comme tout démocrate qui se respecte, n’a d’autre choix que de renforcer sa défense pour que la vérité triomphe sur la diffamation et pour restaurer du même coup sa dignité humaine. Mais non pas pour chercher une visibilité en vue des prochaines élections présidentielles ou pour des intérêts politiques comme le font traditionnellement nos anciens dirigeants.
Jean-Samson Étienne