En s’efforçant, malgré les rappels de nombreux juristes, de contredire la loi quant à la date d’expiration de son mandat, soit le 29 janvier 2024, l’ex-juge d’instruction de la juridiction de Port-au-Prince, Al Duniel Dimanche ne serait-il pas entrain de dévoiler nettement ses manoeuvres politiques politiciennes sinon son état de démence caractérisé par la mégalomanie dans le cadre du dossier de corruption au sein du Centre national d’équipements (CNE).
la sortie fracassante de l’ex-magistrat instructeur sur les ondes de Caraïbe FM le jour même de la fin de son mandat, si vraisemblablement, elle aurait pu intoxiquer une bonne partie de l’opinion publique, compte tenu de son faux revêtement : « la lutte contre la corruption », elle ne peut en revanche rien changer du Code de l’instruction criminelle relatif à ce qui y est ecrit quant à la durée du mandat du juge d’instruction.
En effet, l’article 44.- (Loi 12 juillet 1920) du C.I.C. stipule : « Il y aura un ou plusieurs juge d’instruction pour le ressort de chaque tribunal de première instance. Ils sont nommés pour trois ans par le Président d’Haïti, et leurs fonctions ne pourront être continuées pour un temps plus long qu’avec leur consentement exprès. Ils tiendront séance au jugement des affaires civiles et ne pourront connaître des affaires correctionnelles ou criminelles qu’ils auront instruites.
Selon certains observateurs, le juge d’instruction s’était fourvoyé dans les mandats d’amener nationaux et internationaux décernés contre près d’une quarantaine d’anciens et d’actuels hauts fonctionnaires de l’État, dont des anciens présidents de la République, des anciens Premiers ministres, des anciens ministres… dans le dossier de corruption au CNE. Sa précipitation de geler les comptes des inculpés et d’émettre des interdictions de départs contre eux en moins d’un mois,, sans même que ces derniers initialement n’aient reçu un mandat d’invitation, a prouvé que Mr Dimanche perd son équilibre dans son obsession d’éliminer politiquement ses personnalités ou de faire la vedette en guise de faire triompher la justice dans un dossier si crucial.
Pour Ensemble Contre la Corruption (ECC), cette structure de Droits humains regroupant 8 organisme de droits humains représentatives dont RNDDH, ISC… cette décision du juge est illégale et arbitraire. L’organisation estime que le Magistrat a placé ses intérêts au-dessus de la loi. N’empêche que l’ex-juge Al Duniel Dimanche reste en mode « adelante ». la justice triomphera-t-elle sur ses stratagèmes ou sa folie ?
Affaire à suivre !
Maryne Louis-Jeune