« On ne peut pas cacher la lumière, la fumée, la vérité ».
Pour comprendre le dossier des équipements commandées par l’ex premier ministre Haïtien Laurent Salvador Lamothe, il fallait comprendre le mécanisme de la passation des marchés, le rôle des institutions de vérification et de contrôle, la nature des besoins.
Et un élément important: la Personnalité de l’homme ou de la Femme chargée de mener à bien cette mission.
8 août 2013, des équipements commandés par le premier ministre Lamothe arrivèrent et furent livrés, reçus en bonne et due forme par la direction Logistique de la PNH.
La suite dépendait de la chaîne de commandement et des responsabilités partagées par les différents agents de la fonction publique.
Cependant bien avant, reconstituons les faits en vue de retracer la transparence de cette commande qui aujourd’hui sert de cheval de bataille aux ennemis d’un noble et fidèle serviteur.
1. Après sa ratification comme Premier ministre et chef du CSPN, il fit un inventaire pour évaluer les besoins de la PNH en vue de donner une réponse à l’insécurité et permettre au Pays de regagner son rang de destination touristique.
2. Constat: la PNH avait un manque inquiétant de matériels de défense face à l’armada des hors-la-loi mieux armés et équipés par les fossoyeurs de la Nation, ceux qui batissaient leur fortune dans l’opacité, la contrebande, la criminalité.
L’embargo sur les armes pour Haïti était officiel, cependant pour le monde interlope c’était une aubaine car les ports, les frontières étaient poreuses à cause de la pauvreté de l’arsenal de la PNH.
L’ex premier ministre au nom de l’État a initié des démarches pour équiper la PNH en respectant les modalités de passation de marchés publiques pour les ouvrages concernant la sécurité nationale, le tout soumis à l’approbation de la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratif et aux procédures de décaissement des fonds publics conformément à la loi.
Tout est transparent et archivé.
Et cela concerne aussi la commande des « Galil » qui fait l’objet de spéculations malhonnêtes dans les médias par des individus mal intentionnés.
Dans ce cas nous proposons aux perfides, aux serpents à la langue fourchue, de mener des investigations sérieuses sur les procédures de passation de marchés de gré à gré adoptées avec la firme « Israeli Weapons Industry » seule fabricant de ce type d’arme à feu.
Les archives sont là, toutes les procédures ont été respectées depuis les bons de commande élaborés sur instruction du Premier Ministre par le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique; après avoir reçu avis favorable de la Commission Nationale des Marchés publics et signés toujours par le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, et soumis à l’approbation de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, ils ont été transmis au Ministère des Finances pour les procédures de décaissement de fonds.
Et enfin il restait aux fournisseurs de délivrer les équipements selon les modalités de transport du matériel sensible avec notification aux plus hautes autorités pour la traçabilité la surveillance et le suivi
Voilà toute l’histoire et toute la vérité aussi.
Maintenant il faut se demander Qui était lésé dans cette transaction propre au point de déclencher cette campagne de diffamation qui éclaboussait un Homme qui a mis toute son énergie et sa compétence au service de son Pays.
Et au de là de cet Homme, il faut voir toute une Famille, tout une trajectoire, tout un modèle de la Société livré en pâture aux Requins de la Politique, de la destruction en Haïti.
Jean-Charles Beaudelaire