Vive les Diffamateurs de la République !!! Aba le Peuple!! Il n’y a que ce cri ironique qui puisse traduire le comportement de la communauté internationale vis à vis de la détresse de la population haïtienne. Ce cri qui banalise et ridiculise l’assassinat du Président de la République Jovenel Moïse au point de protéger ses assassins et persécutent ceux qui luttent pour que justice lui soit rendue. Ici, selon que vous soyez d’un camp politique ou d’un autre, la diffamation peut vous rendre noir ou blanc.
Une pluie de sanctions du Canada et des États-Unis s’abat sur des actuels et anciens hauts fonctionnaires haïtiens. Selon ces deux grandes puissances économiques, ces sanctionnés sont reprochés d’avoir supporté les gangs, vendu de drogue et fait des actes de corruption. Si le Département d’Etat américain paraît plus précis dans ses reproches faites aux sénateurs Joseph Lambert et Rony Célestin et aux anciens sénateurs Youri Latortue et Hervé Fourcand. Le Gouvernement canadien reste flou quant à celles faites à l’ancien Président Michel Martelly et aux anciens Premiers ministres Jean-Henry Céant et Laurent Lamothe.
Où sont les preuves ? Telle est la question que posent les concernés, notamment les deux anciens chefs de Gouvernement. Le Canada reste muet sur cette question ? Et, pour une fois, Pierre Espérance s’en lave les mains. Le secrétaire général de RNDDH, qui est toujours acide contre Laurent Lamothe,dans une entrevue accordée à Global Mial, a déclaré : « Je n’ai pas vu ou entendu dire qu’il était impliqué dans des gangs ».
Sommes-nous entrain d’assister à une vendetta politique inédite en vue des prochaines joutes électorales ? Se base-t-il sur des rapports fallacieux fabriqués dans des laboratoires financés par des oligarques avec comme objectif de continuer d’avoir le champ libre pour la contrebande, la corruption et le contrôle de l’espace politique ? Les États-Unis et le Canada ne doivent pas se laisser berner. Ils ont le devoir de se ressaisir et se mettre à l’écoute des Victimes et non des Diffamateurs de la République.
Jean-Alcin Joseph