La Direction Générale de la DINEPA (Direction Nationale de l’ Eau Potable et de l’Assainissement) dénonce, à travers une note datée du mercredi 31 janvier 2024, des actes de vandalisme perpétrés au complexe logeant le bureau du Centre Technique d’Exploitation de Petit-Goâve (CTE de Petit Goâve), ainsi que l’annexe du Ministère des Travaux Publics, sis au numéro 1168 de la rue Républicaine.
Ces actes, d’après cette note de la DINEPA, ont été commis par des individus non identifiés, le mercredi 31 janvier 2024 aux environs de 4 heures 45 de l’après midi.
Le bilan causé par cet acte de vandalisme est considerable, selon la DINEPA : au moins 2 citernes d’eau de 1 200 gallons chacune utilisées par la DINEPA en cas d’urgence, ont été incendiées. Une situation qui risque d’être très préjudiciable pour la population local, prévoit la Direction nationale d’eau potable et d’assainissement.
Ces actes de terreur, déplore la direction générale de la DINEPA, survenus à un moment où l’institution déploie de multiples efforts grâce à l’appui financier des bailleurs de fonds, principalement la Coopération Espagnole (AECID) et la Banque Mondiale ( bientôt), pour augmenter la production et, par voie de conséquence, la distribution d’eau potable aux habitants du Centre-ville et des zones avoisinantes de Petit-Goâve..
Aussi la Direction nationale d’eau potable et d’assainissement rappelle la réparation du montant global des travaux hydrauliques en cours d’exécution à Petit-Goâve :
_400 000 dollars américains octroyés par la coopération espagnole;
_100 millions de gourdes via
le Trésor Public pour la phase 1 de la construction d’un réservoir de 528 mille gallons d’eau;
_Environ 1.60 millions de dollars américains que la Banque Mondiale devrait mettre à la disposition de la DINEPA au mois de février 2024, pour finaliser la phase 2 de la construction dudit réservoir.
Tout en condamnant avec fermeté ces dommages causés par des individus mal intentionnés, la « Direction générale de la DINEPA craint que, selon la note, ces bailleurs ne demandent à l’institution de surseoir à l’ensemble de ces investissements à Petit-Goâve à cause de ces actions regrettables. »
Maryne Louis-Jeune