Les va-et-vient de Jean-Henry Céant, Premier ministre d’alors, à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) dans le cadre de la publication de l’enquête concernant la gestion du fonds PetroCaribe incitent à des interrogations les plus pertinentes. Car, Il n’est un secret pour personne, la présence de Jean-Henry Céant à la tête de la Primature a été un véritable croc-en-jambe et pourquoi pas un guet-apens contre le Président Jovenel Moïse.
Depuis son accession au poste de Premier ministre:
-L’Opposition politique radicale se renforce;
-Les manifestations pour le départ du Président s’intensifient et se multiplient;
-Les actes d’insécurité se répandent à un rythme effréné partout à travers le pays;
-Jamais la dépréciation de la gourde par rapport au dollar n’a été aussi accélérée.
Jamais un Premier ministre n’a compté autant de visites en si peu de temps à la Cour Supérieure des Comptes pour un dossier sur lequel les Juges sont en train de travailler. Pourquoi l’ancien Premier ministre Jean-Henry Céant s’intéressait-il tant à ce dossier si complexe ? Cherchait-il à biaiser l’enquête et du coup épingler injustement le Président de la République dans ce dossier dans le but de le renverser et le remplacer en vertu de l’article 149 de la Constitution amendée, comme ses adversaires farouches au Sénat de la République (Youri Latortue, Nenel Cassy, Évalière Beauplan et Ricard Pierre) l’ont tenté dans leur rapport sur ce même dossier ?
Entre autres, quelles folles promesses aurait fait Jean-Henry Céant aux Juges de la Cour des Comptes pour aboutir à un tel résultat ?
Jean-Henry Céant, selon certains observateurs, n’exemptait absolument aucun compromis et compromission pour ravir la présidence à Jovenel Moïse.
Ils en veulent pour preuve la dernière négociation faite entre lui et les Sénateurs de l’Opposition politique radicale (Antonio Cheramy dit Don Kato, Nenel Cassy, Évalière Beauplan et Ricard Pierre). Il a été question pour que ces Sénateurs fassent semblant de l’interpeller puis de le laisser partir sans être censuré. Aussi ne pourrait-il pas être interpellé pas avant six mois, conformément à la Constitution amendée.
Le leader du Parti « Pitit Dessalines », Moïse Jean-Charles, avait qualifié ce scénario « d’auto-interpellation ».
À titre de rappel, plus d’un persiste et croit que la fameuse Opération Pays-lock, qui a imposé un arrêt brutal de toutes les activités durant près de 15 jours et piloté par les leaders de l’Opposition politique radicale, a été grassement financé par l’argent du trésor public via Jean-Henry Céant en vue de renverser le Président Jovenel Moïse.
Fred Chéry