La lutte pour la reddition de comptes autour des dépenses faites dans le cadre du fonds PetroCaribe, s’est-elle limitée à la présence de feu président Jovenel Moïse du pouvoir ou a-t-elle été un alibi pour accéder au pouvoir sans passer par les élections ?
Depuis l’assassinat du 58e Président de la République le 7 juillet 2021, les grandes gueules dans le dossier PetroCaribe, qui exigeaient des comptes à tout bout de champs se murent dans le silence. En effet, des figures comme celles de Vélina Charlier, Emmanuela Douyon de Pascale Solage, de Patricia Camilien, de Richard Sénécal… qui se sont érigés en de véritables porte-parole de cette revendication populaire avec leur hashtag « KotkòbPetroKaribeA, sont devenus des abonnés absents dans les débats publics concernant ce fonds.
Pourquoi ce silence ?
Mis au devant de la scène sous prétexte d’exiger des comptes sur les dépenses liées au fonds PetroCaribe, ces petrochallengers sus-citées, selon plusieurs observateurs, n’ont été en réalité que des marionnettes aux mains des oligarques comme Réginald Boulos, Dimitri Vorbe… Ces derniers, pour encore citer ces observateurs, ont monté un laboratoire de désinformations en vue de chambarder l’Administration de Jovenel Moïse. Car, le feu Président a voulu, au nom de l’État haïtien, poursuivre ces oligarques pour corruption à grande échelle.
L’assassinat de Jovenel Moïse, a ralenti voire stopper ces propagandistes (Célina Charlier, Pascale Solages, Patricia CAmelien, Richard Sénécal déguisés en dénonciateurs sur leur élan. Dimitri Vorbe et Réginald Boulos se sont calmement installés aux États-Unis. Ils n’auront plus à s’inquiéter tant que le Gouvernement dirigé par Premier ministre Ariel Henry, reste au pouvoir pour les protéger et de surcroît pour persécuter tous qui faisaient obstacle à leurs intérêts.
Max Élie Raphaël