Me André Michel s’est avili dans sa démarche pour contrecarrer le coup d’opportunisme politique de l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles dans ce soulèvement de la population à travers le pays contre le coût exagéré de la vie.
Il y a environ 5 ans de cela, André Michel menaçait de réduire le pays en cendre au cas où le feu Jovenel Moïse serait devenu Président de la République. Et, comme de fait, n’était-ce pas l’intelligence de la population, il aurait pu passer de la parole aux actes en 2020, lors de son fameux mouvement baptisé « Peyi Lòk », mené avec ses alliés dont Moïse Jean-Charles.
Aujourd’hui, celui qu’on considère comme un fervent apôtre de la violence tente de se faire passer pour un ange en s’attaquant à l’ancien maire de Milot, un de ses alliés dans la lutte pour combattre le Président Jovenel Moïse jusqu’à son assassinat crapuleux, pour avoir proféré de violents propos. Dans un message publié sur son compte Twitter, Me André Michel prétend conseiller à la population de ne pas céder à la violence. Car, avance-t-il, « pour que le taux du dollar puisse baisser, il faut qu’il y ait de l’investissement, de la création d’emploi, de l’augmentation de la production nationale ».
Aussi en a-t-il profité pour diaboliser le leader du parti « Pitit Dessalines » après avoir demandé à la population de fermer les banques si le taux du dollar reste le même dans la manifestation organisée, le 22 août 2022, au Cap-Haïtien. Et, la population de son côté, scandait « Brûlons-les » : « On ne doit pas incendier les banques. Qu’allons nous faire avec leurs employés après ? Et pour dézinguer sans fard l’ancien sénateur du département du Nord, il a ainsi conclu : « Vous avez votre ministère de l’Intérieur pourtant vous manifestez. Trop de démagogie ! Trop de bluff.
L’obsession de défendre le pouvoir en place et les intérêts des maîtres du système n’ont-t-ils pas mis à nu l’objectif réel de l’auto-proclamé « Avoka-pèp la » vu cette liberté qu’il s’est donné de reprocher à allié au sein du gouvernement ce qu’il faisait hier.
Jean-Samson Étienne