Fantôme 509 regroupant des hommes armés encagoulés qui se réclament de la Police nationale d’Haïti (PNH) et des leaders de l’Opposition politique radicale, dont André Michel, Schiller Louidor, Nenel Cassy, entre autres, se sont donné rendez-vous sur le macadam, ce lundi 18 mai 2020.
En dépit de cette date charnière marquant le 217ème anniversaire du bicolore national, en dépit de l’interdiction de rassemblement de plus de 10 personnes Par les autorités sanitaires en vue d’éviter la propagation de la pandémie, ces deux entités annoncent la couleur au lieu de célébrer cette prouesse de nos ancêtres et de conseiller à la population d’appliquer les principes barrières contre le Coronavirus.
C’est une vérité de la palisse. Fantôme 509 se couvre du manteau de la prestigieuse institution policière du pays pour semer la pagaille, vandaliser les institutions publiques, détruire les biens de l’État à chaque sortie sous le fallacieux prétexte de défendre l’intérêt des policiers. En témoigne la dernière déclaration du Directeur général de la PNH, Normil Rameau.
Tandis que des membres de l’Opposition politique radicale, artisans de la fameuse opération baptisée Pays-lock, dont son objectif a été le renversement du Président Jovenel Moïse du Pouvoir, retournent à la charge comme pour empêcher par tous les moyens l’organisation des élections et pour causer une hécatombe sanitaire dans le pays. Aussi pourront-ils s’accaparer du Pouvoir par le biais d’une transition.
Selon plusieurs observateurs, ces deux entités qui font de la violence leur principal cheval de bataille, agissent comme deux ailes d’une seule oiseau. Les dirigeants de l’Opposition politique radicale entendent-ils se servir de ce groupe armé pour faire mainmise sur le Pouvoir par l’entremise d’un coup d’État ? Pourquoi ne condamnent-ils jamais leur agissement. Fantôme 509 est-il une structure policière au service d’un plan macabre de la politique ?
Fredo Pierre
