La région métropolitaine de Port-au-Prince est en larme. La crise sécuritaire ne fait que s’empirer. Les population des communes Port-au-Prince, de Delmas, de la Croix-des-Bouquets, de Tabarre, de Pétion-Ville désertent de plus en plus leurs quartiers pour s’échapper à la fureur des gangs armés qui se battent constamment pour étendre leur domination sur plus de territoire possible. Ça va mal!
Et pourtant, il y a presque une année, pour aider à sortir de cette situation dramatique, il y a presque un an, les États-Unis, le Canada et même la République Dominicaine ont imposé des sanctions à l’encontre des personnalités haitïennes des élites politique et économique pour leur prétendu support aux gangs armés et pour leur soi-disant participation à des actes de corruption. Mais cette mesure n’a rien changé. Sinon qu’aggraver la situation.
Pourquoi les deux pays de l’Amérique du Nord sont et celui du voisin d’Haïti sont-ils errés ?
La plupart des sanctionnés n’ont rien à voir avec les gangs. Il y en a même qui ont déjà mené une bataille sans merci contre les gangs. On peut citer à titre d’exemple les Premiers Ministres Jean Henry Céant, Laurent Salvador Lamothe, (…) Les États-Unis, le Canada et la République dominicaine n’ont aucune preuve pour soutenir leur sanction. Ils ont été induits en erreur par des politiciens véreux et des travailleurs dans l’ombre des oligarques corrompus haïtiens.
Pourquoi les gangs deviennent encore plus puissants et arrogants ?
Les principaux patrons des gangs armés n’ont fait l’objet d’aucune sanction. Certains d’entre eux sont aux commandes du pouvoir selon beaucoup d’observateurs. Donc, leurs commanditaires ont intérêt à laisser dégrader la situation pour passer plus de temps au pouvoir faute de pouvoir trouver un environnement sécuritaire pour organiser des élections. Même si les massacres se multiplient et que la population civile meurt en grand nombre chaque jour qui passe. Quelle drôle d’impasse !
Jean-Samson Étienne