Dimitri Vorbe tente vainement de se laver aux yeux de cette population haïtienne qu’il a tant bafouée, exploitée et maltraitée, en faisant un acte de camouflage à ses employés du Groupe Sogener S.A sous forme d’ajustement salarial par rapport au coût de la vie. Qu’attendait-il pour poser cet acte minimum ? Sa compagnie ne vendait-elle pas toujours « l’électricité » ou black-out tout simplement en dollar et à un prix exorbitant à l’État Haïtien ?
Fort de son accointance politique sous la présidence du feu René Préval, le patron du groupe Société Générale Énergies (Sogener) s’est octroyé un contrat juteux d’une durée de quatorze ans pour la distribution du courant électrique évaluant à plus de quatre milliards (4 000 000 000) de dollars $. Depuis, le pays n’a cessé de connaître une baisse du courant électrique jusqu’à cette détérioration révoltante d’aujourd’hui.
Très généreux envers des figures politiques se réclamant de gauche dont, son pion magique dans son jeu de dupe, le Sénateur-chanteur Don Kato qui le soutient et qui est prêt à tout faire pour défendre très habilement son intérêt, M. Vorbe se dispose de très « puissants » défenseurs quand ses contrats sont mis en question. On se rappelle combien de tollé ça avait provoqué lorsque l’ex-Premier ministre Laurent Lamothe a dévoilé via son compte Twitter la somme mirobolante perçue par ce super-patron pour son contrat de black-out. N’est-ce pas depuis ce jour tout un ensemble de machination politique sont mis en branle pour salir sans réserve la réputation de M. Lamothe?
L’ex-Premier ministre Jack Guy Lafontant a été accusé de tous les maux d’Israël pour avoir touché la plaie du doigt en osant dénoncer le prix du black-out et 1 million de dollars par kilomètre de route que réclamaient les Compagnies de construction de routes dont Vorbe & Fils qui appartient également à cette même famille Vorbe. Finalement, il a été contraint à la démission par une petite minorité à la Chambre basse mais très puissante en terme de destruction.
Le Président Jovenel Moïse est entrain de faire face avec une Opposition politique radicale inédite, en évoquant l’idée de mettre un terme à ces types de contrats qui ne font qu’enrichir une petite minorité au détriment de la grande majorité.
Certes, le prix du black-out n’est pas égal à la somme de vingt et un milliard et fraction de dollars qu’exigeait l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide pour la dette de l’indépendance à la France, mais les conséquences aussi que la façon que le big boss de Sogener SA l’avait accaparé de l’État Haïtien ne sont pas différentes. Aussi ne devrait-on pas obliger pareille à Dimitri Vorbe comme dommages-intérêts en faveur cette masse populaire qui croupit dans l’extrême pauvreté? Sinon plus, pour cet homme-là qui se réclame toujours haut et fort d’être un Haïtien authentique?
l’ancien ministre Nesmy Manigat a fait remarquer dans un article publié dans les colonnes du journal Le Nouvelliste que l’État Haïtien dépense en subvention annuelle pour le courant électrique ou (black-out) entre 275 à 300 millions de dollars, soit le budget d’investissement et de fonctionnement du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), montant suffisant pour scolariser plus de 4 000 000 enfants.
Alors ne vaudrait-il pas mieux que Dimitri Vorbe fasse son mea culpa et renonçait à sa stratégie de corrompre nos politiciens afin de persister dans le pillage à outrance de l’État, au lieu de continuer de prendre le peuple Haïtien pour des imbéciles à travers ses actions de camouflage ?
Fred Chéry