Un nouveau massacre attribué aux Forces Démocratiques Alliées (ADF) a eu lieu près de Beni, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), où des manifestations violentes dénoncent depuis une semaine la « passivité » de l’ONU et des autorités face aux tueries. Au moins 19 civils ont trouvé la mort. Au total, 99 personnes ont été tuées dans cette région depuis le 5 novembre.
Ce dernier massacre a eu lieu à 30 km au nord de Beni, à l’entrée d’une zone appelée « le triangle de la mort » en raison des tueries qui s’y déroulent depuis plusieurs années.
« Bilan revu à la hausse. 19 morts », a indiqué un porte-parole de la Mission des Nations unies au Congo (MONUSCO), qui avait auparavant documenté 13, puis 14 victimes. La mission onusienne « a envoyé dès ce matin une force d’intervention rapide avec des militaires congolais », a-t-il ajouté. Le bilan a été confirmé par les chercheurs du Groupe d’Études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York.
Au total, 99 personnes ont été tuées dans la région de Beni par des groupes armés depuis le 5 novembre, d’après le comptage du GEC. Les auteurs de ces tueries sont dans « l’immense majorité des cas » des membres du groupe armé d’origine ougandaise des Forces Démocratiques Alliées (ADF), selon un membre du GEC.
L’ONU a également annoncé l’ouverture d’une enquête sur la mort d’un manifestant congolais tué lors d’un face à-face avec des Casques bleus, mardi.
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AFP