Dans un effort conjoint pour répondre à la crise sécuritaire en Haïti, le ministère de l’Éducation nationale, représenté par Augustin Antoine, et le diplomate américain Dennis B. Hanskins s’est discuté des défis et perspectives dans le secteur de l’éducation. Lors de cette rencontre de près de deux heures, plusieurs points vitaux ont été abordés, mettant en lumière l’impact dévastateur de la violence des gangs sur le système éducatif haïtien.
Au cœur des débats se trouvaient les écoles affectées par la violence et occupées par des personnes déplacées. Avec environ 362 000 personnes forcées de quitter leurs foyers à cause de la menace croissante des bandits armés, de nombreuses salles de classe de la capitale, Port-au-Prince, sont devenues des abris temporaires surpeuplés. Les terrains de jeux servent maintenant de zones de vie sous tentes, tandis que les gymnases ont été transformés en dortoirs sécurisés pour ceux cherchant refuge.
Un des points centraux de la discussion a été la nécessité urgente de libérer ces écoles pour permettre la reprise des cours. Cette initiative est cruciale non seulement pour restaurer la normalité dans la vie des enfants haïtiens, mais aussi pour stabiliser les communautés affectées par la crise.
En plus de la réouverture des écoles, Antoine et Hankins ont exprimé leur volonté de renforcer les programmes éducatifs, notamment à travers l’expansion des cantines scolaires et le développement de la formation technique et professionnelle. Ces efforts visent à offrir aux jeunes Haïtiens les compétences nécessaires pour un avenir meilleur malgré les défis persistants.
Mario J. François