Des personnalités haïtiennes de l’élite politique et économique sanctionnées par le Gouvernement Canadien pour leur rapport présumé avec des gangs, continuent de porter plainte à des instances concernées au Canada pour exiger le retrait de leur nom de la liste des sanctionnées pour absence de preuve.
En dépit du fait que les pays de l’Union européenne aient déjà clairement prouvé qu’ils ne soutiennent pas les sanctions canadiennes en invitant des personnalités concernées par ces sanctions, dont l’ancien Premier ministre Jean-Henry Céant, à participer à la célébration en Haïti de la journée de l’UE, le lundi 8 mai dernier, à l’hôtel Montana.
Après que l’ancien Premier ministre Laurent Salvador Lamothe avait déposé une plainte par devant la Cour fédérale du Canada, via son Cabinet d’avocats, contre la décision jugée non-fondée des autorités canadiennes, son ancien chef de Cabinet à la Primature, Me Salim Souccar, lui, a pris le chemin du Parlement Canadien pour en faire autant.
« J’ai aujourd’hui déposé une plainte au Parlement Canadien @EthiqueCanada pour conflit d’intérêt contre l’Ambassadeur Sébastien Carrière », a fait savoir Me Salim Souccar qui a également rendu publique sa plainte, cet après-midi sur son contre Tweeter.
Pour rappel, l’avocat, qui a rappelé dans sa plainte être père de trois enfants et traîner près de vingt ans de carrière dans sa profession, avait pointé du droit l’Ambassadeur Sébastien Carrière derrière les sanctions prises à son égard pour avoir eu des relations amoureuses avec la manager du Rhum Barbancourt, Delphine Gardère, l’actuelle petite amie du diplomate canadien accrédité en Haïti.
Maxeau Julien