Faudrait-ll croire à cet observateur qui avance que « les sanctions canadiennes est une expression avérées d »une télédomination d’une puissance impérialiste contre un petit pays de nègre. Elle n’a rien à voir avec la sécurité d’Haïti. Au contraire, elle vise soit à réduire au silence les personnalités de l’élite politique et économique, soit à les plier à ses quatre volontés en vue d’implémenter ses projets inavoués et inavouables.
Avec l’annonce des sanctions prises contre l’ancien sénateur Nenel Cassy et l’homme d’affaire et également ancien candidat à la présidence Steeve Khawly, le Gouvernement Canadien vient d’allonger à dix-neuf (19) sa liste des personnalités de l’élite politique et économique haïtienne sanctionnées pour, selon financement de gang, trafic de stupéfiants…
Toutefois, le Canada n’a toujours pas avancé aucune preuve concernant les faits reprochés à ces personnalités-là. En dépit de l’insistance de certains sanctionnés, dont les anciens Premiers ministres Laurent Lamothe et Jean-Henry Céant, qui vont jusqu’à recourir à la justice canadienne pour rejeter les accusations portées contre eux et exiger que leur nom soit retiré sur cette liste.
« Les grands pays n’ont pas d’amis. Ils ne se contentent que de défendre jusqu’au bout leurs intérêts », dit-on. Rien n’empêche le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son équipe gouvernementale sanctionnent un ou plusieurs investisseurs en Haïti quelconque sous le fallacieux prétexte d’aider au rétablissement d’un climat de paix en Haïti. Pourtant, au fond, ce n’est qu’une façon d’affaiblir moralement voire économiquement la personnalité sanctionnée en vue de faciliter un de ses concurrents canadiens sur le marché haïtien. La sanction de Me Salim Souccar infligee en réalité pour avoir été l’ami intime de l’actuelle « tiboubout » du Premier ministre Canadien accrédité en Haïti, Sébastien Carrière est un exemple patent.
À moins d’être considéré comme un serviteur servil du gouvernement canadien, aucune honnête personnalité haïtienne ne devrait s’enorgueillir d’être exempte des sanctions canadiennes. Elle n’a qu’à attendre son tour ou tout simplement la concrétisation du projet tacite du Canada contre notre chère Haïti.
Pour rappel, les sanctionnés, selon les dispositions du Gouvernement du Canada, ne sont plus habilités à faire des affaires avec le Canada. Ils ne pourront pas fouler le sol canadien et tous les biens qu’ils pourraient détenir au pays de Justin Trudeau seront également gelés.
Jean-Samson Étienne