Sanctions Internationales: la Nuance de l’ambassadeur de France. Les sanctions adoptées par l’international contre Haïti nous faisaient penser à l’époque de l’inquisition. En ce temps-là, il suffisait qu’on vous traita de sorciers, sorcières pour vous condamner à être brûlé vif. Le supplice pouvait être allongé en employant du bois vert qui brûlait plus lentement mais provoquait une mort par asphyxie.
En passant, Haïti n’a pas inventé la mort par le feu…
Nous assistions à une scène tragique ou des vies de nombreuses personnalités ainsi que leurs familles étaient en jeu pour de sombres raisons encore inavouées. Avait-on pensé aux conséquences pour l’entourage de ces suppliciés?
« Après la mort vint le médecin » disait le proverbe. Comment pouvait-on tirer avant de chercher à comprendre si la personne était coupable?
C’est ce qui semblait se dessiner sous nos yeux dans le régime des sanctions adoptées par des Pays étrangers qui faisaient affaire avec Haïti.
Ces déclarations de l’ambassadeur de la France: » Les sanctions ne doivent pas rester le résultat d’une action étrangère à Haïti; elles doivent être appropriées par le système judiciaire Haitien », sonnaient comme un réveil à la réalité, un appel à la retenue, un cri avant le coup de grâce d’un bourreau à un condamné mains et pieds liés, bâillonné, incapable de se défendre, ni clamer son droit, voire son innocence.
Les grandes puissances accusaient, punissaient et demandaient les preuves après.
Malheureusement pour certains qui payaient aujourd’hui le prix des trahisons et des règlements de comptes. L’inquisition ne donnait pas le droit aux accusés de se défendre; il suffisait d’être indexés pour qu’on fixe le jour de votre exécution car le bûcher était déjà dressé.
Les Blancs ne changeront jamais, malgré l’évolution; les mêmes réflexes revenaient sous d’autres apparences, d’autres formes. Mais les Bourreaux n’avaient pas changé de métier: ils tuaient, exécutaient sans poser de questions, sans état d’âme.
Eliot Jean Marie