Si la Corruption ne cesse de répéter dans des institutions de l’administration publique, avec la nomination de Me Josué Pierre-Louis au Palais national, ce fléau y semblerait atteindre son point culminant. Les dénonciations recueillies de diverses sources sont alarmantes. Elles n’épargnent pas non plus le Premier ministre de facto, Ariel Henry pour son indifférence dans le cadre de ce dossier.
Selon des informations recueillies de sources concordantes, Josué Pierre-Louis aurait profité de sa position pour soutirer plusieurs dizaines de millions de Gourdes, dans le budget de l’exercice fiscal( 2022-2023) alloué au Palais national. Le Secrétaire général s’est permis, à lui seul, la mirobolante somme d’1.3 millions de gourdes par mois seulement pour les fiches de carburant, tandis que sa fonction étant au rang de ministre ne devrait avoir qu’une minuscule de cette somme pour la circulation de son cortège : dans les 15 millions de gourdes du budget non utilisés pendant l’année fiscal précédant, l’ancien ministre de la justice s’est emparé, à lui seul, 6 millions. Tout ceci n’est que la partie visible de l’iceberg.
Le côté immergé de l’iceberg
Sans président, le Palais national dispose d’un budget de fonctionnement d’un montant de plus d’un milliard de gourdes pour l’exercice fiscal 2023/2024. Dans ce budget inutile à la nation, 150 millions gourdes qui auraient dû être destinées au service de renseignement du Palais national, seul Me Pierre-Louis sait comment cette somme serait dépensée. Puisque, selon des informations dont nous disposons, l’homme fort du moment, dirige le Palais national en un véritable dictateur
Même les contractuels de l’institution ne seraient épargnés
Dans le budget de l’exercice fiscal précédent (2022-2023), les contractuels du Palais national ont été contraints de parapher un contrat de six mois de salaire, tandis qu’ils ont travaillé pendant douze mois. Une augmentation considérable pour le gratin budgétaire. Mais l’omerta s’impose. Aucune dénonciation ouverte au risque de révocation . Et pourtant, selon des plaintes de certaines victimes qui souhaitent garder l’anonymat, leur salaire des six autres mois de cet exercice fiscal seraient empochés par Me Josué Pierre-Louis et ses acolytes.
Pour imposer sa cupidité, sa mainmise sur le budget de la Présidence, Josué Pierre-Louis aurait sciemment et volontairement mis à l’écart la directrice administrative de palais national,en dépit qu’elle soit nommée par le Premier Ministre Ariel Henry. Le secrétaire général de la présidence s’est concocté avec son chef de comptable et son petit groupe mafieux afin de s’assurer que « l ap deplimen poul la san l pa kite l rele ». D’où une enquête rigoureuse de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) s’avère nécessaire afin de faire jaillir la lumière autour de cet atypique scandale de corruption.
René A. Jean-Louis