L’ancien Directeur Général du BMPAD, Patrick Noramé, est intervenu sur les accusations de corruption dont il fait l’objet dans le dernier rapport de l’ULCC pour clamer son innocence et accuser à son tour le Président Jovenel Moise, Ralph Caze et la compagnie Hinoto S.A.
Sur les ondes de la Radio Caraïbes, l’ex-DG du BMPAD déclare que le Chef de l’Etat ainsi que Ralph Caze et la compagnie d’automobile Hinoto S.A. seraient également impliqués dans des dossiers de corruption au sein de l’institution. Selon lui, le rapport d’enquête de l’ULCC est un coup monté pour le discréditer parce qu’il n’a pas voulu tremper dans cette corruption et qu’il a essayé d’y faire face à tout prix.
« A mon arrivée à la tête du BMPAD, bon nombre de collaborateurs m’ont ironisé du fait que je comptais lancer des appels d’offre pour des projets, mais ne voulaient pas suivre les procédures légales », explique Noramé. De plus, il explique avoir adressé des correspondances à l’ULCC et au Ministère de l’Economie et des Finances pour les alerter sur la corruption qui gangrène le BMPAD, mais cela n’a abouti à rien.
Patrick Noramé, qui dit avoir échappé à plusieurs tentatives d’assassinat, se dit prêt à répondre aux questions d’un Juge devant un Tribunal. Selon lui, les principaux acteurs de la corruption au sein du BMPAD sont Ralph Caze et ses acolytes. Pour sa part, il confie avoir effectué un travail hors pair lors de son passage à la tête de l’institution, qu’il a pris des grandes décisions que certains n’ont pas aimé. Cependant il avoue que la corruption était tellement systémique qu’il fallait parfois s’adapter pour donner des résultats.
Dans cette affaire qui n’en finit pas de faire couler d’encre avec ces graves accusations que vient de porter l’ancien numéro 1 du BMPAD, qui a tort et qui a raison ? Qui sont les vrais ou les plus corrompus du BMPAD ?
Le Médiateur